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"C’est toujours le même problème avec l’académie de Toulouse : qu’on l’applique à la démographie ou au critère social, cette académie n’est pas caractérisée par une moyenne", explique Hélène Bernard, rectrice de Toulouse à AEF, le 2 février 2015, à l’occasion d’un entretien sur les modalités de répartition de sa dotation (lire sur AEF). Le nouveau mode de calcul du ministère de l’Éducation nationale n’a pas d’impact sur le P/E (nombre de postes pour 100 élèves) de l’académie de Toulouse. Il reste identique malgré le changement des critères d’allocations des moyens. Comment alors trouver la répartition la plus équitable possible des moyens d’enseignement dans une académie très contrastée comme celle de Toulouse ? En croisant plusieurs éléments statistiques, répond le rectorat. AEF présente une comparaison des deux outils qui montre des écarts importants.
1 002 emplois sont attribués à l’Enseignement catholique à la rentrée 2015. Comment se décide la répartition académique de ces emplois ? À l’occasion de la diffusion aux instances académiques du schéma d’emploi 2015 le 23 janvier (lire sur AEF), AEF détaille la méthode de calcul utilisée pour définir le nombre de postes attribués ou retirés dans une académie. Alors que le ministère de l’Éducation nationale revoit actuellement son mode d’allocation des moyens, le Sgec pour sa part retient au total 49 critères pour répartir les postes. Il travaille en outre à l’élaboration d’un indice de mixité sociale dans les établissements qui devrait modifier les modes de calcul de la dotation académique pour la rentrée 2016. "Nous ne nous contenterons pas que de critères sociaux car il y a des difficultés scolaires qui n’ont pas d’origine sociale", indique Yann Diraison, délégué général du Sgec.
Dans le second degré, les académies qui perdront des effectifs d’élèves entre 2014 et 2015 sont La Martinique (-718), Strasbourg (-309), Nancy-Metz (-292) et Reims (-211), selon les chiffres communiqués par le MENESR, mercredi 17 décembre 2014. À l’exception de Strasbourg qui obtient 20 postes d’enseignants supplémentaires, ces académies perdent toutes des postes. Dans le premier degré, les académies qui gagnent beaucoup d’élèves, Versailles (+5 805), Créteil (+4 781) et Lyon (+3 437) obtiennent les dotations les plus importantes. À noter que Lille qui perd 359 élèves obtient 101 postes avec le nouveau mode d’allocation des moyens. AEF propose deux cartes présentant les dotations en postes pour la rentrée 2015, au regard des effectifs attendus dans le premier degré et le second degré.
La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, indique que la création d’un nouveau modèle d’allocation de moyens dans le second degré s’avère "plus complexe" à établir par rapport au primaire. Elle souhaite néanmoins que les recteurs tiennent compte des critères de l’indice social unique établi pour l’éducation prioritaire pour la répartition des moyens dans les établissements scolaires du secondaire. Elle précise que pour le primaire, la nouvelle méthode d’allocation repose sur 15 profils type d’école, établis selon des critères géographiques et socio-économiques. La ministre a présenté également mercredi les 1 089 réseaux d’éducation prioritaire sélectionnés pour la rentrée 2015, soit sept de plus qu’envisagé (lire sur AEF). Elle précise qu’une évaluation sera réalisée tous les quatre ans.
"Comment construire un réseau d’écoles qui soit cohérent, efficace et pérenne si la question de la carte scolaire vient perturber le débat année après année ?", s’interroge auprès d’AEF René-Pierre Halter, Dasen du Gers, le 16 avril 2014. Après les suppressions de postes dans l’Éducation nationale, les annonces de François Hollande sur la priorité donnée à l’école et la création de 60 000 postes d’ici 2017 ont suscité les attentes des élus locaux, notamment dans les départements ruraux. Dans une lettre de cadrage adressée aux Dasen, Hélène Bernard, rectrice de Toulouse, leur demande d’entamer une réflexion avec les élus afin d’établir des conventions pluriannuelles. Les élus connaîtraient ainsi les moyens alloués par l’Éducation nationale sur plusieurs années. En échange, ils s’engageraient à faire évoluer le réseau des écoles. Le Gers et l’Ariège expérimentent ce dialogue.
Retrouvez en bref quelques informations récentes intéressant la protection sociale :