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Une intersyndicale (1) s’oppose aux propositions de la CPU sur les enseignants-chercheurs ainsi qu’à ses propos sur la DGRH (lire sur AEF ici et ici), dans une déclaration envoyée jeudi 5 février 2015. Les signataires de la déclaration rappellent ainsi que "les procédures nationales et le statut national des enseignants-chercheurs sont des garants de leur indépendance" et que "des référentiels ou des durées de travail individualisées, et définis en fonction de contextes locaux sont inacceptables". Concernant la DGRH, l’intersyndicale considère que "de telles propositions méconnaissent totalement la réalité de la gestion des corps de fonctionnaires de l’État présents sur l’ensemble du périmètre ministériel". Les signataires de la déclaration demandent ainsi "que ces propositions de la CPU et de son bureau soient abandonnées."
"En guise de vœux de nouvel an, la CPU attaque maintenant le caractère national du statut de tous les personnels des universités en demandant ni plus ni moins que la suppression de la direction générale des ressources humaines du ministère, qui gère et programme l’ensemble des emplois des universités", expliquent le SNPREES-FO et SupAutonome-FO, dans un communiqué daté du 20 janvier 2015, réagissant aux propos de la CPU sur la DGRH (lire sur AEF). Alors que "la CPU s’en prend à ce qu’elle appelle le 'contrôle tatillon' de la DGRH et demande sa suppression", les deux syndicats dénoncent le fait que "les universités auraient alors toute liberté de gérer à leur guise tous les postes des personnels".
Réagissant à la déclaration de la CPU qui explique à AEF qu' "il faut 'couper le cordon' et faire entrer l’autonomie dans les faits et dans les têtes" et que "l’esprit de l’autonomie doit pénétrer au plus profond de l’État" (lire sur AEF), le Snesup-FSU rappelle que le MENESR est "le seul employeur des enseignants-chercheurs, fonctionnaires d’État et qu’il doit assumer pleinement cette responsabilité", dans un communiqué, mercredi 14 janvier 2015. Le Snesup-FSU dénonce également "le coût délirant de la loi LRU et des RCE, chiffré à plusieurs milliers de personnes dédiées à la fonction budgétaire, alors même que les services des universités directement liés aux missions fondamentales de l’université (scolarités et laboratoires notamment) souffrent d’un manque patent de personnels Biatss, souvent reversés vers les fonctions administratives et budgétaires".