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Le directeur régional de la police judiciaire de Paris, Bernard Petit, est, au terme de sa garde à vue, "mis en examen des chefs de violation du secret de l’instruction et révélation d’informations sur une instruction dans le but d’entraver le déroulement des investigations ou la manifestation de la vérité", annonce le procureur de Paris dans un communiqué, jeudi 5 février 2015 en fin de soirée. Dans la foulée, Bernard Cazeneuve annonce qu’il est "immédiatement suspendu". Le ministre de l’Intérieur "proposera au président de la République la nomination de Christian Sainte", actuel directeur du service régional de la police judiciaire de Marseille, pour lui succéder. Le parquet de Paris annonce également une autre mise en examen dans cette affaire et la poursuite de la procédure judiciaire à l’encontre de deux autres mis en cause.
"Il y a, pour des raisons qui tiennent à des suspicions de fuites dans le cadre d’une enquête judiciaire, une saisine de l’IGPN par les autorités judiciaires. Des policiers et anciens policiers sont en garde à vue dans le cadre de cette enquête", annonce Bernard Cazeneuve à l’issue du conseil des ministres, mercredi 4 février 2015. Selon plusieurs médias, dont notamment Europe 1, le directeur de la police judiciaire de Paris, Bernard Petit (lire sur AEF), son chef de cabinet, un policier ainsi que le président de l’Anas, Joaquin Masanet (lire sur AEF), ont été placés en garde à vue en fin de matinée pour violation du secret de l’instruction. "Si au terme de ces gardes à vue, il devait être confirmé que des manquements graves ont été commis par des policiers ou d’anciens policiers, je serai d’une fermeté absolue", commente le ministre de l’Intérieur.
"Un groupe de travail a été mis en place par la direction des services judiciaires du ministère de la Justice et la DGPN" sur la question de la gestion et de la conservation des scellés de stupéfiants, annonce Marie-France Moneger, directrice de l’inspection générale de la police nationale, jeudi 11 septembre 2014. Elle présentait les résultats de l’audit – qui n’a pas été rendu public – sur l’organisation de la brigade des stupéfiants de la police judiciaire de Paris, demandé par Bernard Cazeneuve après le vol de 52 kg de cocaïne dans le service (lire sur AEF). "L’audit a démontré que la sécurité des accès du 36 quai des Orfèvres pouvait être améliorée et que la procédure de gestion des scellés mise en place à l’arrivée du chef de service et améliorée par lui a été satisfaisante", indique en outre Marie-France Moneger, qui explique le vol par une "défaillance individuelle".
Le Préfet de police de Paris a saisi l’IGPN "d’une enquête administrative" suite à la disparition "de 51 kg de scellés de cocaïne à la brigade des stupéfiants de la DRPJ", indique la préfecture dans un communiqué, jeudi 31 juillet 2014. Cette enquête "portera sur le respect des règles applicables en matière de gestion des scellés dans les locaux de cette brigade et d’une manière générale sur le site du '36 quai des Orfèvres'", précise la PP. Elle ajoute que le parquet de Paris a, en parallèle, ouvert une enquête judiciaire.