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Les élections des délégués cantonaux qui représenteront les adhérents de la MSA pour les cinq prochaines années ont été marquées par une nouvelle érosion du taux global de participation avec 31 % contre 39 % en 2010. Les résultats 2010 étaient eux-mêmes en baisse par rapport à la participation exceptionnellement élevée de 2005 (50 %) grâce à la mise en place du vote par correspondance. La possibilité offerte aux électeurs de voter pour la première fois par internet n’aura donc pas réussi à enrayer la baisse de la participation. La MSA souligne toutefois que ce taux reste "très satisfaisant pour des élections professionnelles". Le taux de participation du premier collège (exploitants non-employeurs) est de 39 % (47,5 % en 2010), celui du collège salariés de 23,5 % (29 % en 2010). La participation dans le 3e collège (employeurs) est également en baisse : 37 % contre 44,6 % il y a cinq ans.
Les représentants de la MSA ont présenté ce 26 juin 2014, à l’issue de l’AG de la CCMSA, un bilan de l’année écoulée et leurs objectifs pour l’avenir : de 2013, la MSA "sort renforcée", déclare son président, Gérard Pelhâte, qui énumère les objectifs remplis par les caisses, dont la réforme de leur organisation financière. "Et nous savons où nous allons", ajoute le président de la MSA, qui ne cache pas les ambitions de la Mutualité sociale agricole de s’afficher comme un opérateur à part entière de la sécurité sociale ; un développement qui, pour Gérard Pelhâte, irait logiquement par exemple avec l’attribution de gestion de l’assurance maladie du RSI. Anticipant les possibles conséquences d’une réforme territoriale qui verrait disparaître les départements, Gérard Pelhâte estime même la MSA prête à reprendre certaines de leurs missions, telles que la gestion du RSA ou de l’APA.
La LFSS pour 2014 a confié à la seule MSA la gestion de l’assurance maladie des exploitants agricoles qu’elle partageait depuis 1961 avec les assureurs regroupés au sein de l’association Gamex pour le risque maladie et de l’association AAEXA pour les risques professionnels. Le recouvrement des cotisations est effectif depuis le 1er janvier 2014 et le versement des prestations devrait l’être au 1er juillet. Les dirigeants de la MSA assurent aujourd’hui que ce transfert s’est pour l’heure effectué sans anicroche, les salariés des assureurs concernés ayant été intégrés au sein du personnel de la MSA. Mais surtout la MSA, qui se sait très observée sur la mise en œuvre de cette mesure, attend 12 millions d’euros d’économie de gestion de ce monopole retrouvé et espère que son succès pourrait inciter les pouvoirs publics à conforter sa place dans le système de protection sociale français.
La Mutualité sociale agricole, deuxième organisme de protection sociale en France, s’appuie depuis ses origines sur une organisation associant élus et personnels. Dans ce cadre, ses ressortissants élisent tous les cinq ans leurs délégués dans chaque canton, lesquels élisent à leur tour des administrateurs pour les caisses régionales qui éliront une trentaine d’administrateurs nationaux parmi lesquels sera choisi le président. Ce processus électif reposant sur la philosophie mutualiste "un bénéficiaire = une voix", est long à mettre en œuvre. Le site internet dédié à ce scrutin - le 18e de l’histoire de la MSA - est donc lancé aujourd’hui, mercredi 21 mai 2014, six mois avant la date effective des élections qui se tiendront entre le 12 et le 27 janvier 2015. Pour la première fois, les quelque 3 millions d’électeurs pourront choisir entre le vote par correspondance et le vote par internet.
L'assemblée générale des 476 délégués représentants des caisses de la MSA ont adopté ce jeudi 23 juin 2011 leur plan stratégique qui définit parallèlement à la COG les orientations stratégiques du régime agricole pour la période 2011-2015. Ce plan, intitulé « Ambition 2015 » comprend quinze grandes orientations regroupées en trois grands objectifs : poursuivre une « dynamique de développement », promouvoir la qualité de service en développant une relation de service « personnalisée » et enfin rechercher de nouveaux leviers d'efficience et de « performance collective ».