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La Poste annonce, jeudi 5 février 2015, la signature de trois accords majoritaires, fruit des négociations engagées depuis mai 2014 dans le cadre du plan stratégique "La Poste 2020 : conquérir l’avenir". Le 1er accord, "un avenir pour chaque postier", apporte des réponses aux postiers sur les métiers, leur formation, leur évolution professionnelle et instaure une GPEC. Le 2e porte sur l’institution du "complément de rémunération", et le 3e sur l’évolution des grilles indiciaires des fonctionnaires. Ces accords reprennent le contenu d’un accord ouvert à la signature en septembre 2014, qui n’avait alors recueilli que 28,58 % des suffrages (CFDT, CFTC, CGC-Unsa). À la suite des élections professionnelles de décembre, la CFDT avait demandé de rouvrir le pacte social à la signature, le paysage syndical ayant été modifié. Les dispositions sur les bassins de vie ont été supprimées.
"En accord avec les autres organisations syndicales signataires, la CFDT a demandé à la direction de La Poste de remettre à la signature l'accord intitulé 'Un avenir pour chaque postier', dans les mêmes conditions qu’en septembre", selon un communiqué publié mercredi 17 décembre 2014. En effet, le texte, volet social du plan stratégique "La Poste 2020 : conquérir l’avenir", n’avait pu être mis en œuvre faute de signature suffisante. Les signataires (CFDT, CFTC et CGC-Unsa) ne représentaient alors que 28,58 % des suffrages, en deçà du seuil légal de 30 % conditionnant sa validité. À la suite des élections professionnelles de début décembre, la CFDT a progressé de 4,37 %. Ainsi, "la barre des 30 % nécessaires à la validation de cet accord est maintenant largement dépassée", alors qu'"il avait manqué à l’époque 1,5 % aux signataires" pour l’atteindre.
Quatre syndicats passent la barre des 10 % aux élections professionnelles à La Poste, lesquelles se sont déroulées du 1er au 4 décembre 2014, indique un communiqué de la direction daté du 5 décembre : la CGT demeure la première organisation syndicale représentative dans le groupe, avec un score toutefois en recul par rapport à 2011 ; la CFDT passe à la deuxième place, avec un score en hausse de plus de 4 points ; la proportion de votes pour SUD affiche une légère baisse, alors que FO, malgré une légère augmentation, passe de la troisième à la quatrième position. Le taux de participation des agents aux élections est en baisse cette année d’environ un point, passant de 76,3 % en 2011 à 75,6 %. À noter que, "pour la première fois", ces élections ont été réalisées par voie électronique.
Pour accompagner les postiers dans la transformation économique et industrielle de toute l’entreprise, La Poste mettra en œuvre un "'pacte social' qui constituera le volet RH de son plan stratégique, fondé sur le développement professionnel et l’adaptation des compétences, la mise en œuvre de parcours de carrière diversifiés, l’accompagnement de l’évolution professionnelle et des mobilités, le renforcement des actions engagées sur la qualité de vie au travail et la santé des postiers", indique l’entreprise le 16 septembre 2014. Cette annonce intervient alors que le projet d’accord "un avenir pour chaque postier", volet social du plan stratégique "La Poste 2020 : conquérir l’avenir" (lire sur AEF), ne sera pas mis en œuvre, n’ayant recueilli la signature que de la CFDT, la CFTC et la CGC-Unsa représentant 28,58 % des suffrages, en deçà du seuil légal de 30 % conditionnant sa validité.
Un projet d’accord, intitulé "un avenir pour chaque postier" et ouvert à la signature des syndicats jusqu’au 15 septembre 2014, répond à l’objectif de construire un "nouveau pacte social" dans le groupe La Poste à l’horizon 2020. Cet accord porte sur les contreparties sociales du plan stratégique présenté par le PDG Philippe Wahl en janvier (lire sur AEF). Le texte s’inscrit "dans la continuité de l’accord sur la qualité de vie au travail" (lire sur AEF) et intègre "les travaux engagés dans les négociations ouvertes sur l’organisation et les conditions de travail ; le développement professionnel, la formation et la GPEC ; la santé et la sécurité au travail", et "les négociations sur l’encadrement et sur la fonction RH". La Poste s’engage à donner à chaque postier "des perspectives durables d’avenir" dans l’entreprise et "à exclure tout dispositif collectif de départ contraint".