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"Avant l’été 2015, la SFP (Société française de physique), porte-parole des physiciens, devra se positionner de façon précise et déterminée sur deux problèmes de l’édition scientifique", déclare son président Alain Fontaine en signant l’éditorial du dernier numéro de la revue de la société, Reflets de la physique, mis en ligne mi-janvier 2015 : "l’évaluation individuelle du chercheur […], malade de l’usage inapproprié de la bibliométrie", et "le modèle économique de certains journaux et éditeurs scientifiques […], devenu un grave danger pour l’activité de recherche". Il appelle les physiciens à se joindre au "mouvement collectif" devant "contribuer à infléchir les dérives de l’édition scientifique".
Plus de 65 % des offres d'éditeurs scientifiques qui ont été validées en 2013 par le consortium Couperin (1) dans le cadre d'un groupement d'achat, proposent soit « une baisse », soit « un maintien du tarif au niveau de 2012 », soit encore « un taux d'augmentation inférieur à 2 % », se félicite le consortium vendredi 6 septembre 2013. Par comparaison, en 2011, les efforts tarifaires et le « ralentissement de la hausse » des tarifs ne représentaient qu'un quart des offres faites par les éditeurs scientifiques. Le consortium rappelle toutefois que le contexte budgétaire des établissements du supérieur est « défavorable », et prévient que les efforts consentis par les éditeurs, dont « certaines sociétés savantes », « doivent être amplifiés afin d'éviter des désabonnements massifs ».
Ce sont 6 030 chercheurs qui déclarent boycotter l'éditeur scientifique Elsevier, dont le siège est à Amsterdam (Pays-Bas), selon les chiffres publiés mercredi 15 février 2012 sur le site « The cost of knowledge » (« Le coût de la connaissance »), qui recense « les chercheurs qui prennent position contre Elsevier ». Chacun d'eux y inscrit en ligne son intention de ne plus publier et/ou de ne plus être membre ou rapporteur du comité éditorial des revues de cet éditeur. Sur la page d'accueil du site, les signataires résument leurs motivations : coût « exorbitant » des abonnements, bibliothèques contraintes aux abonnements « par paquets », lesquels « comprennent de nombreuses revues dont en réalité elles ne veulent pas », Elsevier « réalisant ainsi d'immenses profits en exploitant le fait que certaines de ses publications sont incontournables ». Enfin, les chercheurs soulignent le fait que l'éditeur « soutient des mesures telles que Sopa (Stop Online Piracy Act [1]), Pipa (Protect Intellectual Property Act) et le Research Works Act, qui ont pour but de restreindre le libre échange de l'information ».