En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
"Pour les jeunes interrogés, l’emploi d’avenir représente avant tout une opportunité de s’intégrer durablement dans le monde du travail, la plupart d’entre eux étant dans une situation précaire avant leur entrée dans le dispositif", remarquent l’Institut Bertrand Schwartz et l’UNML dans leur étude sur les emplois d’avenir dont les résultats ont été présentés le 5 février 2015. Ainsi, pour 56,8 % des jeunes interrogés qui ont signé un contrat en emploi d’avenir, il s’agit du premier emploi stable et plus de 80 % des bénéficiaires ont signé leur contrat moins d’un mois après avoir été retenus sur le dispositif. Au-delà des effets sur l’insertion dans l’emploi des jeunes, l’étude s’arrête sur la mise en œuvre du dispositif par les missions locales, les motivations des entreprises et pointe quelques difficultés et pistes d’amélioration.
"Les embauches en emplois d'avenir vont très probablement chuter dans notre secteur en 2015 si le désengagement du FPSPP est confirmé", déclare à l’AEF Jean-Pierre Delfino, directeur général d’Unifaf, l’Opca du secteur sanitaire, social et médico-social à but non lucratif, à la mi-janvier 2015. Le projet d’annexe financière du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnel), actuellement en négociation entre les partenaires sociaux et la DGEFP, prévoit en effet de supprimer l’appel à projets consacré à la formation des jeunes en emploi d’avenir dans le secteur privé et associatif. Le conseil d’administration d’Unifaf a déjà fixé des critères drastiques de financement de ces contrats aidés, afin d'"éviter de pénaliser les salariés du secteur" qui ont besoin de se former, explique Jean-Pierre Delfino.
La "mise en œuvre du CPF (compte personnel de formation)" et le "développement de la formation dans les TPE et PME de moins de 49 salariés" sont deux des priorités du projet d’annexe financière 2015 à la convention-cadre qui devrait être signée dans les prochaines semaines entre l’État et le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels). Cette dernière, qui doit prendre en compte les nouvelles missions du Fonds paritaire prévues par la loi du 5 mars 2014, est d’un montant global de plus d’un milliard d’euros. Dans ce projet issu de la dernière réunion de négociation du 7 janvier 2014, il faut noter que les financements alloués jusqu’ici aux dispositifs de soutien des politiques de l’emploi sont soit diminués (POE, CSP), soit supprimés (formation des emplois d’avenir, chômage partiel, R2F).
"Poursuivre la mobilisation des employeurs pour le recrutement des jeunes en emplois d’avenir en 2015" et "amplifier les efforts de tous sur l’accompagnement des jeunes tout au long de leur parcours". Tels sont les deux objectifs détaillés pour fin 2014 et 2015 dans la "fiche d’appui" au développement des emplois d’avenir transmise par la DGEFP aux Direccte le 28 novembre 2014. La direction rappelle que "le dispositif des emplois d’avenir se poursuit en 2015", le PLF 2015 prévoyant 65 000 emplois d’avenir.