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"Rendre les marchés publics d’innovation plus accessibles et promouvoir le partenariat d’innovation." C’est l’une des propositions formulées par la CCI Paris Île-de-France dans un rapport intitulé "Débrider l’innovation : enjeux pour les entreprises et l’emploi, défi pour les politiques publiques", rendu public le 26 janvier 2015. Les auteurs du rapport disent "constater une réelle insuffisance de liens entre acheteurs et PME innovantes et un manque de visibilité et de référencement de ces dernières". Ainsi, le rapport recommande de "promouvoir l’usage des plates-formes dédiées à l’achat public innovation et de généraliser l’évaluation pluriannuelle et systématique des performances des marchés publics innovants". Enfin, la CCI propose un focus sur l’Allemagne qui a mis en place "une réelle stratégie pour l’achat public innovant".
"Mettre en place un observatoire des achats publics aux PME innovantes"
« Le constat est que les relations entre PME ou grands groupes ne fonctionnement pas, c'est l'histoire des rendez-vous manqués », déclare Étienne Piot, président du pôle de compétitivité Arve-industries (Rhône-Alpes) lors de la 13e journée nationale des pôles de compétitivité organisée à Bercy, vendredi 24 janvier 2014. Il participe à une table ronde intitulée : « Relations entre PME et grands groupes : je t'aime moi non plus ». « Il est prouvé que les entreprises qui ont un succès durable sont celles qui ont bien intégré leur tissu de partenaires. En France, nous avons du mal à le comprendre », poursuit-il. « Réveillez-vous, braves gens ! Il ne s'agit pas d'avaler les sous-traitants mais de les intégrer dans une stratégie long terme », lance Étienne Piot. « Effectivement, ces relations sont dures et conflictuelles », corrobore Pierre Pelouzet, médiateur de la relation inter-entreprises et de l'innovation depuis décembre (AEF n°468919).
« L'un des handicaps structurels de la France est sa difficulté à aller vers l'aval, à savoir transformer les bonnes idées en bons produits », déclare Pascal Faure, directeur général de la DGCIS du ministère du Redressement productif. Il s'exprime lors d'une réunion du club « recherche et innovation » d'AEF, regroupant une dizaine de responsables R&D de grands groupes industriels et de pôles de compétitivité (1), mardi 21 janvier 2014. « Nous avons un trou d'air à ce niveau-là et notre rôle est de rééquilibrer cette chaîne car si nous ne le faisons pas, nous obtiendrons une recherche industrielle et académique certes performante, mais qui restera au stade du concept », estime-t-il. Le directeur de la DGCIS revient également sur les différents rapports sur l'innovation publiés récemment ainsi que sur le CIR et le statut de JEI.
« Les PME ont du mal à se faire reconnaître et référencer d'une part par les pôles R&D des grands groupes, mais plus encore par leurs services des achats. J'attendais du rapport Beylat-Tambourin un rééquilibrage entre ce qui se passe en amont avec la R&D et ce qui se passe en aval avec la contractualisation (AEF n°192222). Or, les politiques vont plus vers le soutien à la recherche. » C'est ce que déclare Philippe Berna, président du Comité Richelieu, lors d'une réunion du club « recherche et innovation » d'AEF, mardi 16 avril 2013 à Paris, avec comme invitée Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique (AEF n°191380). Une quinzaine de responsables R&D de grands groupes industriels et de responsables de PME innovantes participent à la rencontre (1).