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Une nouvelle convention tripartite signée entre les IEP de Bordeaux, Grenoble et Paris pour la période 2014-2018 prévoit d'approfondir et d’étendre la coopération entre les trois établissements en matière d’enseignement, de recherche et de politique documentaire, indique Sciences Po Paris le 3 février 2015. Il s’agit de mettre en place des "passerelles pour favoriser la mobilité des enseignants et la flexibilité des parcours des étudiants" ainsi que des "enseignements croisés" dans certains domaines. En recherche, les coopérations concernent des "projets conjoints" dans plusieurs disciplines, tandis qu’en documentation, les IEP mutualisent des activités (prêt, bases de données communes…). Enfin, en matière d’emplois, comme les IEP de Grenoble et de Bordeaux le souhaitent, une "affectation directe de leurs emplois" par le ministère est engagée, sans passer par la FNSP.
(Dépêche mise à jour le 03/02/2015)
"La FNSP est seule habilitée à utiliser le nom Sciences Po et chaque IEP peut utiliser ce nom si, et seulement si, il est suivi du nom de la ville dans laquelle il se trouve." C’est en substance le sens de la convention qu’ont signée les dix instituts d’études politiques français
« Nous ne voulons pas généraliser à l'ensemble des IEP de province le système de financement par une fondation, donc par un échelon intermédiaire. Nous souhaitons que les IEP de province continuent à recevoir les rémunérations directement, sans passer par la fondation qui deviendrait une agence de moyens pour toute la France et constituerait donc un écran supplémentaire : ce ne serait pas du tout un progrès ! » C'est ce que déclare Geneviève Fioraso à propos du mode de financement des IEP lors du débat sur les crédits de la Mires du PLF 2014, en séance publique, le 5 novembre 2013. Elle est interpellée par le député radical Thierry Braillard, auteur de deux amendements finalement rejetés ou retirés, visant à rééquilibrer les financements publics attribués d'une part à l'IEP de Paris et d'autre part aux IEP de province.
Le conseil d'administration de l'IEP de Lille (Lille-II) a adopté, jeudi 28 mars 2013, à l'unanimité une motion dénonçant une baisse de 5 % de sa dotation globale de fonctionnement, baisse notifiée par le ministère de l'Enseignement supérieur le 15 mars. « Le CA m'a mandaté pour proposer aux autres directeurs d'IEP, lors de notre réunion vendredi à Toulouse, une démarche commune pour faire connaître notre mécontentement », indique à AEF Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille, mardi 2 avril 2013. L'établissement a adopté une DBM (décision budgétaire modificative) prévoyant de diminuer ses frais de personnels de 75 000 euros. « Ces économies, si elles devaient se confirmer, auraient une conséquence sur notre offre de formation », explique le directeur.