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2014 est une "année de bascule", "une année blanche pour la puissance publique et pour les mal-logés", selon le 20e rapport de la Fondation Abbé Pierre, présenté mardi 3 février 2015 au parc des expositions de la Porte de Versailles. Lequel fait état de 3,5 millions de mal-logés et de plus de 5 millions de personnes en situation de fragilité par rapport à leur logement début 2015. "L'année 2015 ne peut pas être à nouveau une année de remise en cause générale des quelques avancées des années précédentes, mais doit permettre leur application, leur renforcement et l’ouverture de nouveaux chantiers en repartant du cap fixé en 2012." Pour débattre de la crise du logement, quatre anciens ministres sont attendus ce mardi après-midi. Sylvia Pinel s’exprimera quant à elle en fin de matinée et présentera notamment le plan triennal de réduction des nuitées hôtelières.
Christophe Robert est délégué général de la Fondation Abbé Pierre depuis le 1er janvier 2015, indique la FAP ce mercredi 7. Précédemment délégué général adjoint, il succède à Patrick Doutreligne qui quittera officiellement ses fonctions à la mi-avril pour faire valoir ses droits à la retraite. Christophe Robert est quant à lui remplacé par Sonia Hurcet, qui a rejoint la fondation en septembre dernier. Elle était jusqu’alors directrice du pôle Ville, Habitat et Citoyenneté au Conseil général de l’Essonne.
La fondation Abbé-Pierre dénonce, lundi 22 septembre 2014, à la veille du 75e congrès de l’USH de Lyon (Rhône), le montant de plus en plus élevé des loyers du parc social, en particulier des logements construits depuis les années 2000. "Cette inquiétante évolution menace à terme la fonction sociale du parc HLM et appelle une intervention immédiate de la puissance publique pour renforcer le rôle solvabilisateur des APL et faire baisser les loyers des logements sociaux dans le neuf comme dans le parc existant." Christophe Robert, délégué général adjoint de la fondation, s’exprimera mercredi 24 septembre au cours de la séance plénière "Loger moins cher : indispensable et possible".
Un collectif d’associations et de syndicats, réunis au sein de la plate-forme logement des mouvements sociaux, appelle à manifester samedi 29 mars 2014 contre la reprise des expulsions locatives et "pour un accès au logement des plus précaires", alors que la fin de la trêve hivernale interviendra lundi 31 mars. La Fondation Abbé Pierre, de son côté, se dit inquiète face à "l’augmentation depuis dix ans" du nombre de décisions de justice prononçant l’expulsion locative et regrette un manque de prévention en la matière dans la loi Alur. La Chambre nationale des huissiers de justice pour sa part fait le choix cette année de se mobiliser via une hotline mail pour répondre aux questions des locataires "défaillants", bientôt expulsables, ainsi que des bailleurs. Derrière cette campagne, les huissiers veulent rappeler leur "rôle social" de "premier[s] juriste[s] de proximité".
« Le logement perd son pouvoir protecteur en période de crise économique », relève la Fondation Abbé Pierre qui publie vendredi 31 janvier 2014 son 19e rapport sur le mal-logement et se penche en particulier sur les liens entre logement et emploi. Elle s'intéresse aussi de près aux ménages vivant dans des copropriétés en situation de fragilité, appelant à s'intéresser davantage à leurs conditions de vie et à développer plus de politiques publiques à leur égard. À quelques semaines des élections municipales et alors que le projet de loi Alur est en cours de discussion au Sénat, la fondation appelle à une réelle obligation de résultat en matière de logement et d'hébergement pour les intercommunalités dont les compétences sont élargies par l'acte III de la Décentralisation. Elle enjoint le gouvernement à « ne pas attendre que les nouvelles orientations […] aient fait leur chemin » et à « apporter une réponse immédiate aux personnes » mal-logées.