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La CFDT, la CFE-CGC et la CFTC estiment que "des irrégularités juridiques sembl[ent] émailler la notification de l’opposition à l’accord" sur la classification des agents de Pôle emploi déposée par FO, la CGT et le SNU-FSU. C’est ce qu’indiquent les trois organisations syndicales signataires de l’accord dans une communication commune mise en ligne sur le blog de la CFE-CGC métiers de l’emploi le 27 janvier 2015. Un dossier juridique a ainsi été déposé devant le TGI par les trois organisations signataires de l’accord, expliquent-elles, l’audience étant fixée au 10 mars. Pour la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC, cette action juridique "redonne l’espoir d’une application rapide de la classification", l’accord conclu avec Pôle emploi ne pouvant entrer en œuvre du fait de l’opposition de la CGT et de FO qui sont majoritaires en voix en sein de l’opérateur.
Selon la direction de Pôle emploi, 16,4 % des agents de l'opérateur étaient en grève à la mi-journée jeudi 19 juin 2014. Avec ce mouvement, les syndicats veulent peser sur l’actuelle négociation sur la classification des métiers. La direction générale de l’opérateur compte clore en septembre prochain ce dossier ouvert depuis 2011, avec pour objectif une entrée en vigueur au 1er janvier 2015. Les syndicats considèrent que leurs revendications ne sont pas entendues. Ils demandent notamment "une grille de classification des emplois claire permettant à chaque agent des possibilités de progression et de mobilité professionnelle". La direction de Pôle emploi affirme que son projet "garantit le maintien, pour chacun, de sa rémunération actuelle et de sa catégorie socioprofessionnelle", et que sa mise en œuvre entraînera, en 2015, "une augmentation de 30 millions d’euros de sa masse salariale".
Les organisations syndicales CGT, FO, SNU/FSU, Solidaires Sud Emploi « font le constat d'une situation sociale particulièrement détériorée dans Pôle Emploi comme ailleurs » et appellent le personnel de Pôle emploi à se mettre en grève le 18 mars prochain, dans un communiqué commun diffusé le 24 février 2014. Elles rejoignent l'appel à la mobilisation pour les salaires, l'emploi et le service public lancé par la CGT, FO, FSU et Solidaires le 21 février dernier. Les 4 organisations syndicales de Pôle emploi revendiquent notamment « une véritable augmentation de la valeur du point et de la partie fixe et du point d'indice », « l'octroi de moyens budgétaires pour la classification », « la mise à niveau du statut des agents publics », « l'embauche de personnels en CDI conventionnels pour assurer l'intégralité des missions » et « le respect de la convention collective nationale, des accords locaux ou nationaux ».
La structure du référentiel métier de Pôle emploi était à l'ordre du jour du CCE (comité central d'entreprise) de l'opérateur du 21 février 2013 et a reçu un recueil d'avis négatif des organisations syndicales. Le « référentiel des métiers » doit « clarifier » les différentes activités des agents et leur permettre de « disposer d'une visibilité globale sur les activités et les compétences mises en oeuvre et porteuses d'avenir ». Ce nouveau référentiel distingue trois filières (« relation de services », « support » et « management »), 18 métiers et 95 emplois. La direction générale précise que « l'emploi du référentiel métier ne porte pas en lui-même un niveau de classification. C'est l'opération de classification qui détermine le positionnement de l'emploi sur une fourchette de qualification et de rémunération ».