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La visite en Inde du président des États-Unis, Barack Obama, s’achève sans annonce d’un engagement commun sur le climat, lundi 26 janvier 2015. Les experts s’attendaient à un accord de la même envergure que celui conclu entre les États-Unis et la Chine en novembre 2014 (lire sur AEF). En revanche, l'Inde annonce un objectif de 100 gigawatts d'énergie solaire d'ici 2022, dans une déclaration commune publiée dimanche 25 janvier 2015. Le chef d'État américain et le Premier ministre indien Narendra Modi ont insisté sur "l’importance d’étendre la recherche, le développement, la fabrication et le déploiement des énergies propres, qui permettent d’améliorer l’accès à l’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre".
Barack Obama a prononcé son avant-dernier discours sur l'état de l'Union devant le Congrès, mardi 20 janvier 2015, consacré en partie à la lutte contre le changement climatique. Dans son allocution, il a rappelé "l'évidence" du changement climatique sur la base des travaux scientifiques, ainsi que la "menace" qu'il fait peser sur la sécurité du pays. Le président des États-Unis s'est dit "déterminé à faire en sorte que le leadership américain entraîne l'action des autres pays", avant d'évoquer l'accord sino-américain conclu en novembre sur ce sujet. Il a aussi averti le Congrès - contrôlé par les Républicains à la fois au Sénat et à la Chambre des Représentants - qu'il "ne le laisserait pas revenir en arrière" sur ce sujet.
Le président des États-Unis, Barack Obama, et le président de la Chine, Xi Jinping, annoncent, mardi 11 novembre 2014, la conclusion d’un accord commun sur le changement climatique et sur l’énergie propre, en marge du sommet de l’Apec. Par cet accord, les États-Unis s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de "26 à 28 %" d’ici 2025 par rapport à 2005 tandis que la Chine annonce un pic de ses émissions "autour de 2030, avec l’intention d’essayer d’atteindre ce pic le plus tôt possible et d’augmenter la part des combustibles non fossiles dans l’énergie autour de 20 % en 2030". Cet accord entre les deux pays les plus émetteurs de la planète, qui représentent plus d’un tiers des émissions du globe, est salué par la communauté internationale comme une nouvelle dynamique en vue de l’accord de Paris de 2015, même si "davantage devra être fait", selon le WRI.
Selon un article du quotidien américain The New York Times, publié le 26 août 2014, l’administration Obama réfléchit à une solution permettant d’éviter que le futur accord mondial sur le climat qui doit être trouvé à Paris en décembre 2015 ne soit obligé d'être voté par le Congrès. Barack Obama travaille sur un "accord politiquement contraignant", où chaque pays s’engagerait à réduire ses émissions de gaz à effet de serre et serait montré du doigt en cas de refus, selon le principe du "name and shame" et non sur un traité juridiquement contraignant comme le stipulaient les accords de Durban de décembre 2011. "Les Républicains siégeant au Capitole et les pays pauvres s’opposeront sans doute à cet accord mais selon les négociateurs, il pourrait s’agir de la seule voie réaliste", commente le quotidien, en raison du blocage persistant du Congrès sur la question du climat.