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Comment votent les actionnaires en AG par procuration, lorsque la résolution portée par la direction est rejetée par des organisations syndicales ou des organisations spécialisées dans l’investissement responsable ? Le Comité sur le capital des travailleurs (CWC) du groupement Global Unions y répond dans une étude publiée jeudi 22 janvier 2015. Il y analyse "44 votes clés" correspondant à des enjeux ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans des entreprises susceptibles d’être détenues dans des portefeuilles d’actions mondiales. Une initiative destinée à "encourager les investisseurs à jouer un rôle actif dans l’exercice et le suivi des votes par procuration dans les portefeuilles d’actions mondiales". En France, l’étude est portée par le Rair (réseau des administrateurs pour l’investissement responsable) et le Cies (Comité intersyndical pour l’épargne salariale).
Dans son 18e rapport sur les assemblées générales publié jeudi 11 décembre 2014, Proxinvest analyse les résultats de vote de 6 252 résolutions proposées dans 369 assemblées générales françaises au printemps dernier : l'agence de conseil aux investisseurs y observe "une hausse significative de la contestation des actionnaires". Soulignant que le nombre de résolutions rejetées aurait dû être de 88 et non de 56 si le droit de vote double n'existait pas, Proxinvest s'érige contre la possibilité introduite par la loi Florange d'étendre ce mécanisme à toutes les entreprises en 2016. Le fonds Phitrust engage d'ailleurs une campagne sur ce sujet, pour convaincre les 14 entreprises du CAC 40 n'ayant pas encore de vote double de renoncer à instaurer la fin du principe "une action une voix".
En affectant 5 % de leur portefeuille à des actifs dédiés, l’Erafp, l’Ircantec et la Préfon pourraient contribuer à hauteur de 2 milliards d’euros à la transition énergétique et écologique, souligne le Rair (Réseau des administrateurs pour l’investissement responsable). Le réseau s’exprime dans une contribution à la conférence bancaire et financière pour la transition énergétique prévue par le gouvernement le 23 juin prochain, et dont AEF a pris connaissance jeudi 19 juin 2014. Intégrer un tel fléchage écologique de 5 % des portefeuilles, généraliser la mesure de leur empreinte carbone ou encore soutenir et encadrer le développement des obligations vertes font parties des préconisations mises en avant par le Rair dans cette contribution, envoyée au ministère de l’Écologie, aux parlementaires, à l’ARF et à plusieurs ONG.
Éric Loiselet, administrateur de l'Erafp (Établissement de retraite additionnelle de la fonction publique), et par ailleurs élu EELV de Champagne-Ardenne, revient pour AEF, en décembre 2013, sur la création voici un an du Rair (réseau d'administrateurs pour l'investissement responsable). Constitué en majorité d'administrateurs de fonds de retraite publics, ce collectif informel vise à favoriser la réflexion de ses membres sur le rôle de long terme qu'ils doivent tenir. L'enjeu est de contribuer à obtenir un rendement suffisant des actifs détenus par le fonds de retraite par capitalisation, leur permettant de respecter la promesse faite aux cotisants de leur assurer une retraite décente, tout en limitant autant que possible l'impact négatif sur l'environnement et la société de ces investissements.
Le CIES (Comité intersyndical de l'épargne salariale) et le FIR (Forum pour l'investissement responsable) lancent un guide pédagogique destiné aux salariés et aux responsables d'entreprise. Il s'agit de « promouvoir le développement de l'épargne salariale » et « les fonds communs de placement dont la gestion respecte les critères de l'ISR (investissement socialement responsable) ». « Aujourd'hui, c'est clairement au travers de l'épargne salariale que les Français accèdent à l'ISR… et c'est clairement l'action du CIES qui concrétise ce progrès », font valoir les deux organisations. Elles soulignent que l'épargne salariale diversifiée (hors actionnariat) représente aujourd'hui « 56 milliards d'euros dont plus de 23 % sont ISR ». Les gammes labellisées par le CIES représentent « plus de 90 % » de ces encours ISR.