En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le livret A enregistre une décollecte nette en décembre 2014 - la huitième consécutive même si le mouvement ralentit, avec -0,29 milliard d'euros sur l'ensemble des réseaux, fait savoir la Caisse des dépôts, mercredi 21 janvier 2015. Le LDD enregistre lui, après trois mois consécutifs de baisse, une collecte positive de 0,37 Md€. "Conformément à la tendance habituelle", la collecte mensuelle des deux livrets "redevient très légèrement positive" (+0,09 Md€) ce qui ramène la collecte cumulée sur l'ensemble de l'année à -6,14 Md€. Avec la capitalisation annuelle des intérêts pour 4,07 milliards, l'encours global des deux produits est de 365,1 Md€ fin décembre 2014 (versus 367,2 un an plus tôt). À noter que la rémunération de ces deux livrets est maintenue à 1 %, Bercy n'ayant pas suivi le gouverneur de la Banque de France qui préconisait de les abaisser à 0,75 % au 1er février prochain.
Le gouvernement a décidé de maintenir à 1 % le taux du livret A. Il ne suit donc pas la recommandation du gouverneur de la Banque de France qui, jeudi 15 janvier 2015, plaidait pour abaisser à compter du 1er février la rémunération à 0,75 %, ce qui constituait déjà selon lui "un coup de pouce" pour les épargnants, et dérogeait à la formule de calcul, indexée sur l’inflation, qui concluait à un taux de 0,25 %. La rémunération des PEL est également revue pour ceux qui seront ouverts à compter du 1er février.
Si la formule de calcul du taux du livret A, indexée notamment sur l’inflation, suppose de le rabaisser de 1 % à 0,25 % au 1er février 2015, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France, propose au gouvernement, ce jeudi 15 janvier 2015, une "baisse limitée" à 0,75 %, justifiant ce "coup de pouce" au micro d’Europe 1 par la prise en compte de "la psychologie des épargnants". Avec un tel taux, "la rémunération de l’épargne réglementée devrait rester supérieure à l’inflation au cours des prochains mois tout en favorisant la croissance et le logement social grâce à la diminution de leur coût du financement", assure la Banque de France. Pour l’heure, le gouvernement n’a pas fait part de sa décision.
Pour le sixième mois consécutif, la collecte nette du livret A est négative en octobre 2014, avec -2,93 milliards d'euros sur l’ensemble des réseaux, fait savoir la Caisse des dépôts, vendredi 21 novembre 2014. Le LDD enregistre également une décollecte, pour le deuxième mois de suite, à -0,88 milliard d'euros. Globalement, la décollecte pour ces deux livrets s’établit à -3,81 milliards d'euros, et la collecte cumulée depuis janvier est négative, à -4,6 milliards d'euros. L’encours tous guichets est donc de 362,6 milliards (contre 362 un an plus tôt).
Le gouvernement a décidé de fixer le taux du livret A à 1 % à compter du 1er août 2014, annonce le ministère des Finances, jeudi 10 juillet 2014. Michel Sapin ne suit donc pas l’avis du gouverneur de la banque de France qui, un peu plus tôt, avait préconisé, compte tenu de la très faible inflation, d’abaisser le taux à 0,75 %. La veille, lors de la présentation du rapport annuel 2013 de l’observatoire de l’épargne réglementée, Christian Noyer estimait qu’une rémunération moindre de ce livret était favorable à l’économie, en général, et aux bailleurs sociaux, en particulier, en ce qu’elle abaisse le coût de la ressource pour la construction HLM. Et de souligner, comme lors de la présentation du rapport 2012, que "le logement social ne manque pas de ressources" ; les encours centralisés sur les fonds d’épargne excédant "largement" les prêts alloués au secteur et à la politique de la ville.