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"Il faut faire en sorte que les jeunes puissent accéder à l’université, y compris aux écoles les plus sélectives", déclare le président de la République lors de ses vœux à la communauté éducative, de l’enseignement supérieur et de la recherche, à la Sorbonne, le 21 janvier 2015. Pour agir en faveur de "l’élitisme républicain" après les attentats de Paris, François Hollande rappelle que le décret instaurant un droit d’accès aux 10 % des meilleurs lycéens dans les formations sélectives dans l’enseignement supérieur "a été pris, il doit maintenant être mis en œuvre de manière effective". Le chef de l’État annonce par ailleurs que la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche rendra public "prochainement" un bilan sur la formation initiale des enseignants. Il adresse "un message de confiance" à la communauté et veut soutenir "la vérité des sciences".
Un projet de décret prévoit qu’en 2015, comme en 2014 (lire sur AEF), "10 % des meilleurs élèves, par filière de chaque lycée, bénéficieront d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur public où une sélection peut être opérée" (CPGE, BTS et IUT). Devant le Cneser du 20 janvier 2015, ce texte a recueilli 24 voix "contre", 7 "pour" et 10 abstentions. Sup’recherche-Unsa (qui a voté pour), le Sgen-CFDT (qui s’est abstenu) et l’Unef (qui a voté contre) expliquent leurs votes à AEF.
« Ce serait stupide d'avoir le même pourcentage partout [bacheliers professionnels en STS et technologiques en IUT] », annonce Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, mercredi 11 septembre 2013, lors de sa conférence de presse de rentrée. Le « droit d'accès » des meilleurs lycéens aux filières sélectives publiques est une mesure symbolique », déclare-t-elle aussi. Le dossier de presse du MESR, intitulé « L'université en mouvement », passe en revue 23 mesures, dont certaines relatives à la formation, l'orientation et l'insertion professionnelle. La ministre s'est aussi exprimée sur la situation budgétaire des universités et le déploiement des 1 000 nouveaux postes (AEF n°182700).
Bruno Sire, président de l'université Toulouse-I Capitole, estime, vendredi 28 juin 2013, que la disposition du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche mettant en place un « droit d'accès » aux filières sélectives pour les meilleurs lycéens est un « mauvais coup fait au service public ». Il s'exprime à la suite de l'adoption de cette proposition par la CMP (commission mixte paritaire), le 27 juin 2013. Bruno Sire et sept autres présidents d'université (1) ont écrit, le 20 juin, à Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, pour proposer d'insérer les cursus bi-diplômants des universités dans la liste des filières sélectives accessibles aux meilleurs lycéens (CPGE, STS ou IUT). Cet ajout n'a pas été retenu par la commission.