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"À l’issue d’une assemblée générale élective qui s’est déroulée ce jour à la CGPME, François Asselin, président de la CGPME Poitou-Charentes a été élu président", annonce l’organisation patronale dans un communiqué, le 21 janvier 2015. Il succède ainsi à Jean-François Roubaud, élu en 2002, "qui ne souhaitait pas renouveler son mandat", indique la CGPME. François Asselin est membre du comité exécutif de la CGPME depuis 2011.
"Encourager la prise de risque", "faire du travail, une valeur positive" et "accepter moins de sécurité pour gagner plus de liberté" sur le marché du travail, sont les trois principes qui guideront la présidence de la CGPME par François Asselin, seul candidat à la succession de Jean-François Roubaud, qui détaille ses projets à la tête de la confédération patronale.
La négociation interprofessionnelle sur la formation a été marquée par de fortes dissensions patronales qui se traduisent aujourd'hui par le refus de la CGPME de signer l'ANI du 14 décembre qui en est issu (AEF n°471843). La fracture au sein du patronat est toutefois moins claire que la simple opposition entre les deux organisations interprofessionnelle, dans la mesure où la FFB (Fédération française du bâtiment), adhérente du Medef et de la CGPME, prend à son tour officiellement position contre l'accord et demande au Medef, par la voix de son vice-président François Asselin, « de faire évoluer son positionnement ». L'organisation des employeurs du bâtiment cible ses critiques sur le financement de la formation issu de cet ANI et son impact sur les PME.