En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Catherine Loneux, 1re vice-présidente de l’université Rennes-II, a annoncé vendredi 16 janvier 2015 sa démission, au cours d’une AG de l’intersyndicale de Rennes-II (1). La démission de l’ancienne responsable du Sgen-CFDT à Rennes-II s’inscrit dans le contexte de la fusion des universités Rennes-I et Rennes-II, dont le processus a été engagé en mars 2014 (lire sur AEF). Le 6 janvier, une délibération, présentée par des membres élus représentant Rennes-II à la commission des statuts (2) lors d’un CA extraordinaire, constate des "désaccords" entre les directions des deux établissements, notamment sur la composition du conseil académique, et demande pour ce CAC et pour le CA une composition paritaire Rennes-I/Rennes-II. Guy Cathelineau, président de Rennes-I, souhaite de son côté "une reprise du dialogue". Un nouveau CA est prévu le 30 janvier prochain à Rennes-II.
« C'est historique : pour la première fois, le Sgen-CFDT remporte les élections à l'université Rennes-II. Depuis toujours, c'est le Snesup-FSU qui était majoritaire », déclare Catherine Loneux, responsable du Sgen-CFDT à l'université Rennes-II, et tête de liste « Sgen-CFDT - Solidarité et ouverture ». Cette liste obtient dix des douze sièges enseignants au conseil d'administration de l'université Rennes-II, à l'issue des élections des représentants des usagers et des personnels aux conseils centraux, qui se sont déroulées les 13 et 14 mars 2012. La liste « Snesup-FSU » obtient deux sièges enseignants au CA (un dans le collège A, un dans le collège B). Catherine Loneux estime cependant que « ce mode de scrutin, qui donne la prime aux gagnants, n'est pas représentatif du véritable équilibre entre les forces syndicales à Rennes-II ». « On râle quand on perd, mais quand on gagne, on regrette aussi que le système ne soit pas représentatif du pluralisme à l'université. »