En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Le projet d’isite "Cap (Clermont Auvergne Project) 2025", déposé pour la présélection le 21 janvier 2015 (lire sur AEF), "pourra jouer un rôle complémentaire dans la future grande région Rhône-Alpes-Auvergne : nos quatre spécialités ne se retrouvent pas à Lyon ou Grenoble [des sites candidats à une idex]", déclare Mathias Bernard, président de l’université Blaise-Pascal Clermont-II, à AEF le 20 janvier 2015. Le dossier clermontois correspond à une dotation en capital non consommable de 320 millions d’euros (395 millions en incluant les trois labex du site), afin de financer 8 millions d’euros d’actions par an. Les établissements "vont consacrer 25 % de leurs budgets à l’isite, via notamment la masse salariale, c’est un engagement fort", souligne Mathias Bernard. La région Auvergne a annoncé pour sa part "un euro de soutien pour chaque euro du PIA", salue le président de l’UBP.
L'Ifma (Institut français de mécanique avancée) et l'ENSCCF (école nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand) annoncent leur projet de rapprochement pour constituer « une école des mines de Clermont-Ferrand », le 17 septembre 2013. « Nous voulons avoir un projet établi en juin 2014, avec un cahier des charges et un échéancier, pour une mise en œuvre à partir de 2015 », indiquent Pascal Ray, directeur de l'Ifma, et Sophie Commereuc, directrice de l'ENSCCF, lors d'une présentation à la presse. Comme à Nancy, cette école des mines de Clermont-Ferrand serait sous la tutelle du MESR (1). Le regroupement de l'Ifma et de l'ENSCCF représenterait environ 1 000 élèves ingénieurs et 120 doctorants, 80 enseignants et 50 personnels techniques et administratifs, pour un budget consolidé de 20 millions d'euros.
« Nous voulons pérenniser ce travail sur la politique scientifique du site », précise à AEF Alain Martel, le président du PRES Clermont Université, le 10 juin 2013. Le groupe recherche du PRES (1) a remis un rapport donnant un état des lieux de la recherche publique en Auvergne, qui « propose des pistes pour augmenter l'attractivité du site » : améliorer la lisibilité, solliciter davantage les fonds européens, ou encore développer les partenariats public-privé. Outre les établissements de Clermont Université, la réflexion a associé les EPST (dont le CNRS avec qui le PRES signera une convention de site le 13 juin), les collectivités et le monde économique : « Les acteurs se sont rapprochés, et nous souhaitons poursuivre cette dynamique de travail qui ne se limite pas au PRES », assure Alain Martel. Ce travail s'inscrit également dans les réflexions sur l'activité scientifique du futur établissement unique, prévu par les cinq membres fondateurs du PRES pour 2017 (AEF n°197655).