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Roger Bélier, président du Snal (syndicat national des aménageurs lotisseurs) annonce, à l’occasion de ses vœux, une chute de 8 % des ventes de logements neufs en France sur les dix premiers mois de 2014, après une année 2013 à -15 %. Il relève toutefois une "très légère reprise des contacts [commerciaux] sur le dernier trimestre", et note trois éléments positifs pour l’année écoulée, concernant le PTZ. Pour 2015, il affiche les cinq priorités du syndicat : deux - la simplification des normes et la pérennisation du régime des APL accession - s’ajoutent aux trois priorités déjà énoncées pour 2014.
« Au nom de concepts faux, comme celui de la consommation d'espace, et de données erronées sur le risque de l'étalement urbain, [la politique du logement actuelle] prône une densification impossible à réaliser, dont on ne trouve aucun exemple en Europe et dont les Français ne veulent pas. » Telle est la conclusion de l'étude menée par Olivier Piron, consultant, pour l'UMF et le Snal, présentée par les deux organisations mardi 28 janvier 2014. Ces dernières entendent « faire toute la lumière sur le sujet de la consommation foncière et la construction de logements » et assurent que « le concept 'd'artificialisation zéro' est un objectif contre-productif qui ne peut qu'entretenir le mal-logement ».
Le nombre de logements neufs produits en France (hors résidences services et résidences pour personnes âgées) devrait être inférieur à 300 000 unités en 2013, estime Roger Bélier, président du Snal, lors de la présentation de ses voeux, jeudi 16 janvier 2014. Ce, alors que le ministère table sur plus de 330 000 (AEF Habitat et Urbanisme n°473774). Et « la baisse sensible des obtentions de permis de construire depuis le deuxième semestre 2013 laisse augurer une nouvelle baisse » en 2014, poursuit-il. En termes de production de terrains aménagés, le recul est de 15 % sur un an en 2013. Pour que cette production se « redynamise », le Snal souhaite une inversion du système de taxation des plus values de terrains constructibles, et demande une « véritable politique de développement de la primo accession ».
« La tendance pour 2013 confirme une dégradation de 10 % sur les ventes de terrains qui s'ajoute à une diminution de 11 % en 2012 », observe Roger Bélier, le président du Snal (syndicat national des aménageurs lotisseurs), lundi 8 avril 2013, confirmant s'attendre à moins de 300 000 logements neufs vendus cette année. Il envisage par conséquent des pertes d'emplois dans le secteur de l'ordre de 4 300. Face à cette situation, Roger Bélier n'est pas convaincu par les annonces de François Hollande du mois dernier (AEF Habitat et Urbanisme n°193211), dont la suppression de l'abattement pour durée de détention au 1er janvier 2014. « Le délai est totalement insuffisant, cette mesure n'aura qu'un effet très limité sur l'offre de terrains à bâtir, d'autant que les élections municipales du printemps 2014 vont entraîner un gel d'une bonne partie des ouvertures de nouveaux terrains », remarque le président du Snal.
« Nous nous attendons à une baisse prévisible du niveau des ventes de logements neufs à moins de 300 000 unités en 2013. Probablement entre 270 000 et 280 000 logements, contre environ 314 000 en 2012 », déclare Roger Bélier, le président du Snal (syndicat national des aménageurs lotisseurs), lors de la présentation de ses voeux, mardi 22 janvier 2013. S'agissant de la production de terrains aménagés, le Snal constate une baisse de la production de 25 % sur l'année 2012 par rapport à 2011 et une baisse des ventes de 16 % au 1er semestre 2012 et de 24 % au second semestre 2012 par rapport à 2011. « Nous sommes sur un marché très tendu où les stocks sont nuls ou inexistants. On vend moins parce qu'on produit moins à cause de la rareré de la ressource foncière », assure Roger Bélier. Une donnée qui explique la stabilité des prix des terrains aménagés en 2012, malgré la baisse très importante des taux qui solvabilisent les acquéreurs. « Le faible niveau des taux est aussi contrebalancé par les banques qui anticipent les ratios de Bâle III et limitent de fait le nombre de dossiers acceptés, faute d'apport suffisant », ajoute-t-il.
Si le fait de « débloquer du foncier public » est positif, cette mesure « se révélera notoirement insuffisante compte tenu des besoins et de la tendance actuelle qui permettra au mieux d'atteindre la construction de 300 000 logements en 2012 », réagit l'UMF après la présentation en Conseil des ministres, mercredi 5 septembre 2012, du projet de loi de mobilisation générale pour la construction de logements (AEF Habitat et Urbanisme n°207677). L'Union appelle donc à « compléter ce dispositif par une mobilisation du foncier privé en luttant contre la rétention foncière » par une réforme de la taxation des plus-values immobilières sur les terrains à bâtir, « en inversant sa logique afin d'inciter les propriétaires privés à mettre sur le marché leurs terrains constructibles ». Un dispositif sur lequel travaille actuellement le gouvernement en vue du PLF 2013 (AEF Habitat et Urbanisme n°207837).