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"Il existe aujourd’hui un décalage abyssal entre les ambitions de départ et le point d’arrivée", déclare à propos de la SNS et de sa traduction dans le projet de loi de santé, Frédéric Valletoux, président de la FHF, lors d’une rencontre avec la presse jeudi 15 janvier 2015. Il indique avoir invité Marisol Touraine à "remettre de l’ambition" dans ce texte. Ce qui signifie aborder des sujets pointés dans les rapports Cordier (stratégie nationale de santé) et Couty (pacte de confiance pour l’hôpital) comme l’installation des médecins libéraux et les déserts médicaux, les coopérations entre professionnels et le financement des établissements.Il qualifie les mouvements revendicatifs passés et en cours de "mobilisation assez inédite et sans précédent", et ce "alors même que le texte n'a pas démarré son parcours parlementaire et n'est toujours pas inscrit à l'ordre du jour".
La Fédération hospitalière de France conteste une nouvelle fois, mardi 13 janvier 2015, le projet expérimental de facturation individuelle des prestations (actes et consultations externes) mis en place par les pouvoirs publics tout en prenant acte de la parution au JO des deux derniers décrets relatifs au projet Fides le 3 janvier 2015. La FHF dit regretter "la portée générale" du 1er décret. Et "rappelle l’engagement récent du président de la République (cf courrier du 27 octobre 2014) conditionnant à une expérimentation préalable la décision de généralisation aux séjours hospitaliers". La FHF s’interroge sur les bénéfices qui "restent à démontrer". Elle estime que son "déploiement hâtif" est "de nature à créer dans les hôpitaux de nouvelles tâches administratives, plus de bureaucratie, et une augmentation sensible des effectifs administratifs". Et contredit le "choc de simplification".
La Fehap, Unicancer et la FHF, trois fédérations représentant respectivement les hôpitaux et structures privées non lucratives, les centres de lutte contre le cancer et les hôpitaux publics, réagissent, vendredi 12 décembre 2014, au mouvement d’arrêt total d’activité des cliniques privées à compter du 5 janvier prochain en réaction au contenu du projet de loi de santé. Frédéric Valletoux, président de la FHF, qualifie la campagne de communication de la FHP de ces dernières semaines d'"irresponsable" (lire sur AEF) et dénonce des "raccourcis […] indignes d’acteurs qui, dans le même temps, réclament d’exercer une part de missions de service public". En écho, la Fehap et Unicancer se disent "consternées par les choix de communication de la FHP […] tant ils sont porteurs d’images aussi violentes qu’excessives".
Frédéric Valletoux, président de la FHF, rend publique une lettre adressée le 14 octobre à Marisol Touraine, ministre de la Santé, dans laquelle il plaide pour une "relance forte de l’investissement" dans le cadre de la stratégie nationale de santé. "Pour la FHF, écrit-il, la stratégie nationale de santé impulsée par le gouvernement ne se conçoit que si elle est accompagnée d’une relance forte de l’investissement", relance "indissociable de toute modernisation et adaptation de notre système de santé". Faisant état d’une "baisse importante" des investissements dans le secteur hospitalier et médico-social, il évalue à 40-45 Md€ sur 10 ans (entre 4 et 5 milliards par an sur 10 ans) le besoin de financement auquel il ajoute 10 à 15 Md€ pour le médico-social. "Ce sont les chiffres que vous avez vous-même, avec la ministre en charge des personnes âgées, annoncés lors du lancement de la SNS".
"La mise en place des 35 heures à l’hôpital est incontestablement à l’origine de difficultés organisationnelles et financières, dont les hôpitaux peinent à se remettre plus de dix ans après", indique Frédéric Valletoux, président de la FHF (Fédération hospitalière de France), lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’impact de la réduction du temps de travail, jeudi 18 septembre 2014. Selon lui, il faut "donner les moyens aux hôpitaux de mettre en place des organisations de travail adaptées aux besoins actuels des patients". La FHF, qui a réalisé, du 20 août au 11 septembre 2014, une enquête auprès de 152 établissements pour mesurer les conséquences de la réduction du temps de travail, propose de "recentrer les organisations de travail sur la prise en charge du patient", "créer une stratégie territoriale" et "soutenir la révision des accords locaux".
La FHF réagit à son tour, mardi 6 mai 2014, au rapport Devictor intitulé "Le service public territorial de santé, le service public hospitalier. Développer l’approche territoriale et populationnelle de l’offre en santé" remis le 22 avril à Marisol Touraine. Elle déclare saluer la préconisation visant à réintroduire le service public hospitalier dans la future loi de santé et note que c’est un "engagement de la ministre de la santé il y a un an déjà… en réponse aux propositions de la FHF". Elle se déclare en phase avec la création d’un "service public territorial de santé", notant que "c’est la reprise d’une proposition de sa plate-forme politique de 2011". La FHF décèle cependant un risque : "ce nouveau service public pourrait, si la proposition du rapport est retenue, devenir une simple "offre de service" contractualisée par les agences régionales de santé", ce qu’elle rejette.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :