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Avec 249 000 chercheurs en équivalent temps plein en 2011, la France se place au 8e rang mondial en termes d’effectifs de chercheurs, un rang qu’elle occupe depuis 2007, indique l’édition 2014 de "L’état de l’emploi scientifique en France", publié le 13 janvier 2015 par le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Rapportés à la population active, les effectifs de chercheurs positionnent la France au 7e rang mondial. Depuis 2000, ces effectifs de chercheurs en France ont augmenté de 45 %, soit un rythme moyen annuel de 3,4 %, "comparable à celui de l’Union européenne".
Trois cents directeurs d’unité réunis à l’hôpital Cochin à Paris mercredi 24 septembre 2014, à l’initiative de la conférence des présidents du CoNRS, adoptent les axes principaux d’une "lettre ouverte au président de la République" pour l’alerter sur la situation de l’emploi scientifique et demander de dégager des moyens pour les laboratoires. Ils reprennent en particulier la demande formulée le 11 juin par le Comité national d’un plan pluriannuel pour l’emploi scientifique (lire sur AEF) et s’appuient sur "les axes de réforme du CIR proposés par la Cour des comptes, qui devraient permettre de dégager 1 Md€" et dont ils demandent "qu’il soit reversé à l’ESR" (lire sur AEF). Avec cette lettre en cours de finalisation, les initiateurs de la journée veulent peser sur le débat parlementaire sur le projet de loi de finances 2015, après sa présentation le 1er octobre en conseil des ministres.
Parce que "l’emploi scientifique est l’investissement d’avenir par excellence", le CoNRS (Comité national de la recherche scientifique) demande au gouvernement de lancer un "plan pluriannuel de création de plusieurs milliers d'emplois titulaires de la fonction publique". Cette "proposition" est adoptée par 468 voix pour, 2 contre et 5 abstentions au terme d’une session plénière extraordinaire sur l’emploi scientifique, réunie à Paris mercredi 11 juin 2014, à laquelle ont participé 530 membres du comité, sur un total de 1 230. Cette proposition est assortie de pistes pour "dégager des ressources importantes" qui permettraient de la mettre en œuvre. Le même jour, une manifestation intersyndicale
En 2010, la France compte 240 000 chercheurs, soit 42 % de plus qu'en 2000. C'est ce que révèle le rapport 2013 sur « L'État de l'emploi scientifique en France », rendu public le 31 juillet 2013 par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (1). L'augmentation annuelle moyenne du nombre de chercheurs est de 3,8 %. « À titre de comparaison, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont respectivement un taux de croissance annuelle moyenne de leurs effectifs de chercheurs de 2,4 % et 4,2 % », précise le document. Parmi les chercheurs en France, 58 % sont employés par le secteur privé en 2010. « Entre 2000 et 2010, le nombre de chercheurs du secteur public a crû de 13,7 % soit un rythme annuel moyen de 1,25 % Dans la même période, le secteur privé a connu une croissance de 72,7 % soit un rythme annuel de 6,6 %. »
Le nombre de doctorants étrangers accueillis en France augmente depuis le début des années 2000, pour atteindre 27 700 inscrits en 2010-2011 puis 27 400 en 2011-2012, ce qui représente plus de quatre doctorants sur dix. C'est ce qu'indique le rapport 2013 sur l'emploi scientifique en France publié par le MESR le 31 juillet 2013 (AEF n°477450). Lequel précise que « le nombre de doctorants étrangers augmente plus rapidement que l'ensemble des doctorants inscrits ». Parmi ces doctorants étrangers, la part de ceux d'origine asiatique qui s'élevait à 10 % en 2002 atteint 31 %, tandis que celle des doctorants africains est de 36 %. Concernant les « chercheurs confirmés », en 2011 quatre pays « représentent près de la moitié des visas délivrés pour une durée supérieure à trois mois » : la Chine, l'Inde, les États-Unis et le Brésil.