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Le ministère de l'Industrie a validé l'intégration des six Écoles des mines au sein de l’Institut Mines-Télécom d’ici 2017. Cette annonce figure dans un courrier du CGE (Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies) (1) diffusé dans les établissements le 12 janvier 2015, dont AEF s’est procuré une copie. Les Écoles des mines de Paris, Saint-Étienne, Alès, Douai, Nantes et Albi-Carmaux sont actuellement "rattachées" à l’Institut Mines-Télécom, depuis sa création en mars 2012, tout en conservant leur statut d’EPA (établissement public administratif). Le CGE précise que leur intégration, aux côtés des quatre écoles Télécom internes de l’Institut, devra respecter trois grands principes : la "promotion du modèle Mines-Télécom", une "délégation forte aux différentes écoles" et le "maintien des différents statuts actuels pour le personnel".
Les droits de scolarité dus par les élèves ingénieurs français et ressortissants d'un État membre de l'UE dans les trois écoles des télécoms (Télécom ParisTech, Télécom Bretagne et Télécom SudParis) et les six écoles des mines (Paris, Saint-Étienne, Alès, Douai, Nantes et Albi-Carmaux) passeront, à partir de la rentrée 2014, à 1 850 euros par an, contre 850 euros actuellement. Pour les étudiants non-européens, ils passeront à 3 850 euros (AEF n°471586). À ces « droits » de scolarité, décidés par la tutelle, s'ajoutent des « frais » arrêtés par chaque école, de 0 à 450 euros. Contacté par AEF, Jean-Claude Jeanneret, directeur général de l'Institut Mines-Télécom (1), explique que cette augmentation des droits de scolarité constitue un rattrapage après une dizaine d'années de stagnation, mais est aussi une réponse à la baisse des subventions de l'État « de 8 à 10 % » depuis 2013.
L'Institut Mines-Télécom, qui regroupe neuf écoles d'ingénieurs et une école de management sous tutelle du ministre du Redressement productif (1) au sein d'un grand établissement, présente sa « stratégie d'ensemble » pour les années 2013-2017, qui comprend « quatre grandes orientations » : intensifier le recrutement d'étudiants étrangers de haut niveau ; développer l'accompagnement des PME-ETI via des laboratoires communs ; développer sept programmes de recherche transversaux aux écoles des Mines et des Télécoms pour « répondre aux défis scientifiques de notre société en métamorphose » ; et développer des pratiques pédagogiques adaptées aux nouveaux besoins, comme les Moocs ou les formations par alternance. Nicolas Sennequier, directeur de la stratégie de l'IMT, précise à AEF que ce premier plan pluriannuel a été conçu « en cohérence avec ceux de chaque école, qui continuent à avoir leur propre stratégie ».
L'Institut Mines-Télécom, créé par un décret publié au « Journal officiel » le 29 février 2012 en tant qu'EPSCP-grand établissement (AEF n°220295), « devient le premier groupe de grandes écoles d'ingénieurs et de management » français (1), soulignent Jean-Claude Jeanneret, son directeur général, Jean-Bernard Lévy, président de son conseil d'administration, et Pascal Faure, vice-président du Cgiet (conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies), tutelle du nouvel institut (AEF n°222074), dans un texte commun publié mercredi 14 mars 2012, à l'occasion de la présentation à la presse de l'établissement. « Il disposera de la taille et des compétences pour mieux valoriser à l'international la formation d'ingénieurs et de managers à la française, pour continuer à mettre l'innovation au coeur de ses projets, contribuant ainsi au développement de notre économie et de nos territoires », continuent-ils, mettant en avant ses « 12 000 étudiants, ses 3 600 diplômés par an et ses 84 millions d'euros de ressources propres annuelles en recherche ».