En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Les aides à la mobilité géographiques pour la recherche ou la reprise d’un emploi "sont déterminantes" dans la décision d’accepter un emploi, de prendre une formation ou de se rendre à un entretien d’embauche, estime Pôle emploi qui a publié le 5 janvier 2015, les résultats d’une enquête menée en novembre 2013 auprès des bénéficiaires de ses aides. Les montants alloués sont globalement jugés positifs par les personnes interrogées, et les emplois occupés in fine sont à 88 % "durables".
Comment articuler développements économique et résidentiel, alors que les marchés de l’emploi et du logement sont en crise ? Bailleurs sociaux, pouvoirs publics et partenaires sociaux ont échangé sur le sujet, jeudi 13 novembre 2014, lors d’une journée organisée par le réseau des acteurs de l’habitat, en partenariat avec la direction Logement du Medef. L’occasion de mettre en avant plusieurs initiatives en la matière et de pointer la nécessaire coopération des acteurs au niveau local. Et pour l’USH de faire savoir qu’elle proposerait "rapidement" un dispositif "coupe-fil" pour les demandeurs de logement qui accèdent à l’emploi.
« Orienter les politiques publiques pour faciliter la mobilité professionnelle » : tel est l'objet du livre blanc que le Medef entend publier lors de ses prochaines universités d'été, explique à AEF Habitat et Urbanisme Didier Ridoret, président de la commission « Logement et mobilité professionnelle » de l'organisation patronale, le 10 février 2014. Cette « bible, ligne de pensée du Medef » en matière de logement donnera ainsi « du retentissement à l'action du Medef », qui depuis plusieurs années maintenant s'attache à placer le lien emploi-logement au rang de ses priorités. Une stratégie incarnée par la commission, chargée notamment de véhiculer la doctrine du Medef au travers d'Action Logement. Celle-ci entend ainsi proposer aux partenaires sociaux la création de groupes de travail pour « fluidifier les relations » entre les collecteurs et le réseau paritaire, dont les pouvoirs sont renforcés par le projet de loi Alur.
Le Medef prépare un « livre blanc sur le logement », annonce Pierre Gattaz, président du mouvement patronal, lors des Journées d'études professionnelles de la FPI, vendredi 24 janvier 2014. Ce livre blanc devra analyser « l'impact de la crise du logement en termes de mobilité professionnelle et de développement économique du pays et formuler des propositions ». Selon nos informations, sa réalisation sera confiée à François Payelle, président de la FPI, qui synthétisera les réflexions de la commission logement et mobilité professionnelle du Medef.
« Le logement a pris une telle place dans la vie de nos concitoyens que leurs arbitrages se font parfois au détriment de l'emploi », relève le Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) dans une note intitulée « Le coût du logement pèse sur la mobilité professionnelle » datée de juin 2011. Le document, qui fait la synthèse d'une étude commandée par le Medef sur les conséquences de la crise du logement sur l'emploi (1), fait ainsi apparaître que 70 % des actifs refuseraient un emploi meilleur que celui qu'ils occupent actuellement si cela devait occasionner une hausse de leurs dépenses de logement. Et dans un contexte de chômage accru, le nombre de demandeurs d'emploi qui ont renoncé au cours de ces cinq dernières années à un poste pour ne pas avoir à subir un tel surcoût est estimé à 500 000. En outre « ne pas déménager » est un critère « très important » dans le choix d'un nouvel emploi pour 56 % des sondés contre « seulement » 48 % pour le critère de la rémunération.
« S'il n'est pas contestable que la propension à la mobilité des propriétaires occupants, et à un degré moindre des locataires du secteur social, est inférieure à celle des locataires du privé, le lien entre mobilité résidentielle et chômage reste à étudier ». Telle est la conclusion d'une étude de l'Anil (Agence nationale pour l'information sur le logement), publiée le 18 février 2011, s'interrogeant sur le lien entre une politique du logement favorisant l'accession à la propriété et le niveau de chômage dans un pays (1). L'étude met en doute l'idée, actuellement en vigueur, que « le développement de la propriété occupante, en tant qu'obstacle à la mobilité, serait une des causes majeures de l'accroissement du taux structurel de chômage ». Elle critique ainsi les préconisations de deux publications récentes, de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et du CAS (Centre d'analyse stratégique), cette dernière plaidant pour une révision de la fiscalité du logement afin d'accroître la mobilité résidentielle (AEF Habitat et Urbanisme n°258523).