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Le modèle économique des écoles d’ingénieurs privées, telle l’Estaca, "s’adapte mal au système de financement de la recherche" en France, explique à AEF Pascale Ribon, directrice de l’école, dans un entretien accordé en décembre 2014. Seule la moitié des coûts étant prise en charge par l’ANR ou le FUI notamment, "nous devons donc apporter l’autre moitié en puisant sur nos fonds propres, ce qui […] pénalise le développement de notre recherche", précise-t-elle. Aussi l’Estaca essaie-t-elle de se tourner vers l’Europe, dont les mécanismes de financement lui paraissent plus adaptés. Pascale Ribon revient aussi sur la manière dont l’école développe sa recherche, très orientée vers les applications industrielles, en s’adossant à des laboratoires déjà reconnus et à des pôles de compétitivité, avec le souci qu’elle profite avant tout à la formation des ingénieurs.
L'Estaca (École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile), école d'ingénieurs post-bac privée présente à Levallois-Perret et à Laval, a officiellement lancé les travaux, le 15 novembre 2013, de son futur campus de St-Quentin-en-Yvelines, sur la commune de Montigny-le-Bretonneux (AEF n°219623). Elle y déménagera son campus francilien à la rentrée 2015, sur 11 000 mètres carrés, et devient ainsi formellement implantée sur le territoire de l'OIN Paris-Saclay. L'Estaca travaille en parallèle avec la FCS Campus Paris-Saclay dans l'objectif affiché de « rentrer dans la future Université Paris-Saclay », selon sa directrice Pascale Ribon, et participe déjà au groupe de travail sur les écoles doctorales de celle-ci. Sa place dans la gouvernance n'est en revanche pas encore tranchée.