En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
La fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière "suspend toutes les actions [de mobilisation] dans les réseaux 'transports urbains' et 'transports routiers voyageurs' sur le dossier de la sécurité", indique le syndicat dans un communiqué, jeudi 8 janvier 2015. Cette annonce survient à la suite d’une rencontre, le 19 décembre 2014, entre le gouvernement et le syndicat (lire sur AEF). Les 20 et 27 décembre 2014, la fédération avait mené une grève réclamant que des "mesures concrètes" soient appliquées en matière de sécurité dans les transports. Le syndicat précise que cette suspension des actions durera "jusqu’à fin février" afin de "laisser le temps au gouvernement de mettre en œuvre des actions, car cela concerne plusieurs ministères" à savoir, Justice, Intérieur, Transports et Économie.
Plusieurs mesures permettant de renforcer "la lutte contre les infractions, incivilités et fraudes commises à bord des trains" sont annoncées par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et les secrétaires d'État chargés des transports et des droits des femmes, Alain Vidalies et Pascale Boistard, mardi 16 décembre 2014. Ces annonces, relatives notamment aux règles permettant aux agents d'opérer en civil et à la création d'un groupe de travail contre les violences faites aux femmes, font suite à la réunion du comité national de la sécurité dans les transports en commun.
La fédération nationale des transports et de la logistique Force ouvrière appelle à "l’organisation urgente d’une rencontre sur la sécurité" des usagers et des salariés du secteur des transports, annonce le syndicat, dans un communiqué daté du 24 novembre 2014. Force ouvrière propose que cette rencontre regroupe "le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, le Gart (Groupement des autorités responsables de transport), les organisations professionnelles des secteurs concernés, les associations d’usagers et les organisations syndicales".
Un peu moins de la moitié des usagers des transports en commun se sentent "souvent" ou "parfois" en insécurité lorsqu’ils les empruntent. C’est le résultat d’un sondage Opinion Way réalisé pour le compte de la société Axis communication, spécialisée dans la fabrication de caméras de vidéosurveillance. Les sondés sont 47 % à déclarer se sentir en insécurité dans les transports, soit deux points de moins qu’en 2013 (lire sur AEF). "Comme l’an dernier, le sentiment d’insécurité est plus fort chez les femmes (49 % contre 44 % des hommes), les jeunes (56 % des 18-24 ans, contre 37 % des 65 ans et plus), les habitants d’Île-de-France (57 %) et les usagers du RER (53 %)", rapporte Axis, jeudi 20 novembre 2014.