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Pour que les établissements d'enseignement supérieur canadiens "de calibre mondial" figurent "parmi les meilleurs sur la scène mondiale" en recherche, le gouvernement du Canada annonce en décembre 2014 le lancement d’un fonds d’excellence en recherche, "Apogée Canada", doté de 1,5 Md$ (1,27 Md€). Pour le "concours inaugural", les établissements "se disputeront une somme pouvant atteindre en tout jusqu’à 350 M$ (297 M€) en subventions sur sept ans", explique le gouvernement. Les demandes devront être présentées en mars 2015. Un deuxième concours sera lancé en 2016 au plus tard. "Les subventions seront accordées sur la base du mérite scientifique, de la pertinence stratégique pour le Canada (y compris en fonction des retombées économiques potentielles que présente à long terme pour le Canada le domaine de recherche) et de la qualité du plan de mise en œuvre", indique le gouvernement.
« La DIRD (dépense intérieure brute en R&D) du Canada a diminué depuis son sommet de 2008, et depuis 2001 lorsqu'on la met en rapport avec le produit intérieur brut. Par contre, la DIRD et l'intensité de la DIRD ont augmenté dans la plupart des autres pays. Cette baisse de l'intensité de la DIRD a fait passer le Canada du 16e rang en 2006 au 17e en 2008, puis au 23e en 2011, sur 41 pays. » C'est ce que souligne un rapport intitulé « L'État des lieux en 2012 – Le système des sciences, de la technologie et de l'innovation au Canada », publié par le Conseil des sciences, de la technologie et de l'innovation du Canada le 21 mai 2013. Ce document précise que cette diminution « découle principalement de la réduction du financement de la R&D par le secteur privé » – même si « les dépenses des différents secteurs de financement au Canada ont varié avec le temps ».
Le CNRC (Conseil national de la recherche du Canada) « devient une organisation de recherche et de technologie axée sur l'industrie », annonce l'institution mardi 7 mai 2013. « En vertu de cette nouvelle orientation, le CNRC travaillera en collaboration avec les industries canadiennes à combler les lacunes technologiques du pays afin de doter celui-ci d'une économie plus novatrice. » « Le CNRC s'ouvre au monde des affaires », déclare à cette occasion Gary Goodyear, ministre d'État des Sciences et de la Technologie du Canada, précisant que la réforme est destinée à « transformer [le CNRC] en organisme de recherche et de technologie dirigé par l'entreprise et pertinent pour l'industrie ». Le ministre précise que « pour appuyer le nouveau mandat du CNRC », « le plan d'action économique de 2013 prévoit le versement de 121 millions de dollars (92 millions d'euros) sur deux ans ».
« Au moins huit installations [de recherche] nationales majeures seront contraintes de fermer leurs portes ou risquent fortement de fermer », suite à l'adoption en 2012 par le gouvernement canadien d' « un moratoire sur l'ARM (programme d'appui aux ressources majeures) du CRSNG (Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada) », selon un rapport du député canadien Kennedy Stewart (Nouveau parti démocratique - gauche). Ce dernier, qui se présente comme « porte-parole de l'opposition officielle en matière de sciences et de technologie » publie mardi 28 août 2012, sur son site internet, ce document de 22 pages intitulé « Économies de bouts de chandelle, rapport sur les conséquences du moratoire sur le programme d'appui aux ressources majeures » et rédigé suite au « nombre accablant de lettres dans lesquelles la communauté scientifique fait état de ses préoccupations ».
Nokia, qui prévoit 10 000 suppressions de postes d'ici à 2013, va fermer ses centres de R&D d'Ulm en Allemagne et de Burnaby au Canada, annonce l'ex-leader mondial de la téléphonie mobile qui précise que le centre de R&D de Salo en Finlande va poursuivre ses activités. « Ces licenciements sont la conséquence malheureuse du virage que nous amorçons et que nous croyons essentiel à la compétitivité à long terme de Nokia », explique le PDG Stephen Elop. En 2010, le centre de Burnaby employait encore plus de 200 personnes, selon Radio-Canada qui précise qu'en avril, Nokia « dévoilait une perte de 929 millions de dollars [735 millions d'euros] à son premier trimestre ». Le centre de Ulm emploie de son côté 730 personne selon le quotidien allemand Die Welt.