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L’académie de Besançon travaille depuis 2 ans à un plan d’action sur le climat scolaire qui trouve une traduction dans le plan de formation des personnels d’encadrement. Elle forme notamment des cadres à la fonction d'"auditeur climat scolaire" pour accompagner les établissements où la situation est particulièrement dégradée. Ces cadres ont tous un profil différent qui leur permet d’intervenir sur les 7 facteurs identifiés par Éric Debarbieux (1) comme impactant le climat scolaire. Depuis la rentrée, en septembre 2014, le rectorat propose également aux chefs d’établissement un guide méthodologique intitulé "agir sur le climat scolaire". La méthode proposée s’appuie sur des questionnaires, réalisés avec des chercheurs à l’université de Franche-Comté, dont le dépouillement est automatisé grâce à une application conçue dans l’académie.
« Les personnels de direction (Perdir) ont une vision nettement plus positive que les enseignants » du climat scolaire, indique la première « Enquête de victimation et climat scolaire auprès des personnels du second degré » réalisée par la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire. Les résultats obtenus auprès de plus de 18 000 répondants sont présentés par Éric Debarbieux, le délégué, et Vincent Peillon, le ministre de l'Éducation nationale, lors d'une conférence de presse le 26 février 2012 au cours de laquelle de nouvelles mesures concernant la « gestion de crise » ont été présentées (AEF n°194911). « Seuls 6,4 % des Perdir déclarent avoir une vision négative versus 30 % des enseignants et 40,7 % des enseignants dans des classes spécialisées. » « Les personnels de direction et les CPE sont beaucoup plus optimistes à estimer la discipline 'bien appliquée' dans les établissements » : 86,5 % des Perdir contre 51,8 % des enseignants.
La concertation pour une refondation de l'école préconise de « réaffirmer la vocation pédagogique et éducative des sanctions, en supprimant notamment la procédure d'automaticité et en privilégiant, autant que possible, des mesures de réparation et de responsabilisation ». C'est ce qu'indique le rapport présenté par les quatre membres du comité de pilotage de la concertation, vendredi 5 octobre 2012 (AEF n°205162). Les auteurs du rapport recommandent de « s'assurer que l'exclusion [des élèves] n'intervienne qu'en dernier recours et qu'elle soit accompagnée d'une prise en charge dans l'établissement ou dans une structure extérieure » (1).
« Implanter à l'école la culture de la qualité développée à l'université depuis la mise en place de l'Aeres » : c'est l'objectif de la démarche d'amélioration continue qu'Eric Martin, recteur de l'académie de Besançon, met en place dans son académie. « Ce projet inscrit la démarche qualité comme un axe transversal du projet académique 2011-2014 », précise-t-il. Une phase d'expérimentation doit permettre aux acteurs de s'approprier la méthode consignée dans un livret de 39 pages réalisé en interne par l'académie. L'objectif est la construction d'une culture qualité à tous les niveaux de décision (corps d'inspection, recteur et inspecteurs d'académie, équipes pédagogiques…) et dans tous les champs (orientation, enseignements…).
« Mettre en place une procédure unifiée » en cas d'actes de violence commis dans un établissement scolaire : c'est ce à quoi travaille l'académie de Besançon, selon Antoine Neves, délégué académique à la vie lycéenne, qui précise que la procédure sera opérationnelle à compter de septembre 2011 . « La convention avec la gendarmerie et la police est en cours de discussion », dit-il. L'académie prend le parti, pour former les cadres de l'Éducation nationale à la procédure de signalement et, plus largement, à la gestion des actes de violence, d'organiser une fois par an un colloque réunissant les représentants, en Franche-Comté, du ministère de la Justice et de l'Intérieur. Y participent systématiquement depuis trois ans tous les nouveaux cadres de l'Éducation nationale.