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À la suite de la publication au JO d’un arrêté fixant une augmentation des frais de scolarité pour les étudiants de CentraleSupélec à partir de la rentrée prochaine (lire sur AEF), l’Unef et le BNEI (Bureau national des élèves ingénieurs) ont réagi par voie de communiqué pour dénoncer ces hausses, les 6 et 7 janvier 2015. "Faire reposer le financement des établissements publics sur les frais d’inscription est une spirale dangereuse qui risque de bloquer définitivement l’ascenseur social. C’est le début d’un renforcement des inégalités entre établissements en fonction de la proportion de boursiers qu’ils accueillent", estime ainsi l’Unef, qui souligne que c’est la première école sous tutelle MENESR à augmenter ses frais. Le BNEI "s’oppose catégoriquement" à cette hausse, "choisie sans concertation légitime" malgré ses "demandes insistantes".
Alors que le nouveau grand établissement CentraleSupélec a été officiellement créé au 1er janvier 2015 (lire sur AEF), le JO du 4 janvier précise le montant des droits de scolarité qu’il appliquera au cours des trois prochaines rentrées. Une période de transition, avant la fusion des deux cursus ingénieurs, concernera les années 2015-2016 et 2016-2017 : pour les étudiants engagés dans le cursus Supélec, les droits s’élèveront à 2 570 euros par an ; pour les étudiants recrutés par Centrale, ceux qui sont "en cours de formation" à la date de publication du décret s’acquitteront de 620 euros, tandis que les "nouveaux inscrits" paieront 1 850 euros en 2015-2016 et 2 200 euros en 2016-2017. Enfin, à partir de la rentrée 2017, tous les élèves du nouvel établissement prépareront le même diplôme (CentraleSupélec) et financeront leurs études à hauteur de 2 570 euros par an.
Les droits d’inscription à l’ENPC pour la formation conduisant au diplôme d’ingénieur passeront de 1 402 euros à 2 570 euros par an à la rentrée 2014 pour les nouveaux intégrés, indique un arrêté publié au JO du 20 mai 2014. Les droits dus par les ingénieurs-élèves des ponts, des eaux et des forêts (membres du corps du même nom), qui étaient réduits à 759 euros, sont alignés sur ceux des autres élèves. Aucune différenciation n’est faite, en revanche, entre étudiants français et étrangers comme c’est le cas dans les écoles de l’Institut Mines-Télécom (lire sur AEF). Pour accompagner ces augmentations, l’école a prévu dans son budget des exonérations de droits et une hausse des bourses qu’elle distribuera aux étudiants répondant à certains critères, notamment celui du revenu des parents.
Les droits de scolarité dus par les élèves ingénieurs français et ressortissants d'un État membre de l'UE dans les trois écoles des télécoms (Télécom ParisTech, Télécom Bretagne et Télécom SudParis) et les six écoles des mines (Paris, Saint-Étienne, Alès, Douai, Nantes et Albi-Carmaux) passeront, à partir de la rentrée 2014, à 1 850 euros par an, contre 850 euros actuellement. Pour les étudiants non-européens, ils passeront à 3 850 euros (AEF n°471586). À ces « droits » de scolarité, décidés par la tutelle, s'ajoutent des « frais » arrêtés par chaque école, de 0 à 450 euros. Contacté par AEF, Jean-Claude Jeanneret, directeur général de l'Institut Mines-Télécom (1), explique que cette augmentation des droits de scolarité constitue un rattrapage après une dizaine d'années de stagnation, mais est aussi une réponse à la baisse des subventions de l'État « de 8 à 10 % » depuis 2013.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :