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Claude Leicher indique, mardi 6 janvier 2015 lors d'une conférence de presse, que la fermeture des cabinets de généralistes à laquelle il appelait ce jour est suivie dans une proportion allant de 50 % à 100 %. Peu désireux d'"entrer dans la polémique sur le nombre des médecins en grève", alors que la Cnamts assurait le 2 janvier que le nombre des FSE envoyées aux caisses pendant la grève du 23 au 31 décembre était légèrement supérieur à celui de la même période en 2013, le président de MG France souligne que le mouvement lancé le 2 octobre dernier "n'était pas seulement contre le tiers payant". "Le problème, c'est la disparition lente de la médecine générale dans ce pays alors qu'on nous dit qu'elle est le pivot du système de santé", assure-t-il avant d'appeler François Hollande à "prendre position sur l'exercice du métier de généraliste" et pas uniquement sur le tiers payant.
"Si le gouvernement a décidé de se priver des recettes que représentent les franchises au moment où les finances publiques sont dans le rouge, c’est moins par générosité que pour dissimuler la réalité de l’impossibilité technique et matérielle dans laquelle il se trouve de collecter les franchises", estime, jeudi 23 octobre 2014, la CSMF après l’annonce hier par Marisol Touraine de la décision du gouvernement de supprimer, dans le cadre d’un amendement au PLFSS 2015, les franchises pour les bénéficiaires de l’ACS.Pour Jean-Paul Ortiz, son président, "l’extension du tiers payant au 1er juillet 2015 pour le 1,2 million de bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé pose en réalité problème". Pour résoudre la difficulté de collecter les franchises pour cette catégorie d’assurés "impossible à résoudre" s’il y a tiers payant le gouvernement préférerait afficher un geste de générosité.
Saisie le 5 septembre par la DSS d’une version du texte du projet de loi de Santé, l’Unocam, réunie le 16 septembre, n’a pas pu parvenir à la "même appréciation globale" de l’ensemble de ses composantes sur le document. Elle fait toutefois plusieurs remarques sur des "points d’alerte" à propos desquels elle sera "particulièrement vigilante" dans une délibération adoptée à l’unanimité
Lors d’une réunion le 25 mars 2014 de la commission technique chargée de préparer la mise en place du tiers payant intégral, le calendrier des opérations fixé par les pouvoirs publics a été précisé. Hubert Garrigue-Guyonnaud, directeur du projet, a rappelé les objectifs du TPI ainsi que les modèles de facturation et de paiement envisageables pour arriver à la généralisation du tiers payant intégral à l’ensemble de la population d’ici à 2017, un objectif de la stratégie nationale de santé. La première étape, opérationnelle à la fin de 2014, sera l’instauration du TPI pour les 878 000 personnes bénéficiaires de l’ACS. C’est au cours des 2e et 3e trimestres de 2014 que devrait être arrêtée la solution technique de TPI pour les bénéficiaires de l’ACS. Le démarrage du TPI ACS interviendra au cours du 4e trimestre et son déploiement devrait être effectif en 2015.
Deux voies peuvent être explorées pour tirer du régime local d'assurance maladie complémentaire obligatoire d'Alsace-Moselle « des enseignements applicables à l'ensemble du territoire national : l'élargissement du régime de base, au-delà des remboursements qu'il prend en charge aujourd'hui ; la création d'un niveau complémentaire d'assurance maladie obligatoire ». Telle est la conclusion du rapport d'information de la sénatrice Patricia Schillinger (PS, Haut-Rhin) approuvé mercredi 29 février 2012 par la commission des Affaires sociales du Sénat. Ce régime complémentaire obligatoire auquel sont affiliés 2,1 millions d'assurés et ayants droit (les fonctionnaires, les assurés qui relèvent d'un autre régime spécial, les exploitants agricoles et les autres professions indépendantes en sont exclus) est « en quelque sorte, 'à cheval' entre le régime de base et un organisme complémentaire », mais il n'a pas empêché le développement des organismes complémentaires dans les territoires où il s'applique puisque la « grande majorité » de ses affiliés « adhèrent tout de même à une couverture complémentaire facultative, dont les coûts sont certes moins élevés qu'ailleurs ».