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Un décret du 30 décembre 2014, paru au Journal officiel du 31 décembre, confirme Christine Noiville comme présidente du Haut Conseil des biotechnologies. Il nomme Jean-Christophe Pages, professeur et praticien hospitalier, comme président du comité scientifique du HCB, qui compte 40 membres, et Claude Gilbert (lire sur AEF), directeur de recherche au CNRS, comme président du comité économique, éthique et social, regroupant 33 membres. Conformément au décret du 1er septembre 2014 (lire sur AEF), la composition du HCB a été modifiée, ce qui a permis la réintégration des membres démissionnaires (FNSEA, les Jeunes agriculteurs, l’Ania, le Gnis et la CFDT).
Le décret n° 2014-992 du 1er septembre 2014, publié au Journal officiel du mercredi 3 septembre 2014, modifie la composition du HCB (Haut Conseil des biotechnologies) et les conditions d’élection des vice-présidents, alors que la nomination de la nouvelle présidente, Christine Noiville, devrait prochainement être officialisée par décret (lire sur AEF). Ces changements doivent permettre de convaincre les membres démissionnaires (FNSEA, les Jeunes agriculteurs, l’Ania, le Gnis et la CFDT) de réintégrer l’instance.
En France, « je pense que la tentation sera de limiter la réflexion [sur les conséquences des accidents nucléaires japonais] à la technique, comme toujours, car nous sommes dans un univers dominé par la pensée des ingénieurs », analyse pour AEF Claude Gilbert, directeur de recherche au CNRS, responsable de l'axe « risques et crises collectifs » de la Maison des sciences de l'homme-Alpes, à Grenoble, mercredi 16 mars 2011. Pour le chercheur, la réflexion sur la gestion des « situations dégradées longues » est « très difficile à faire émerger », le « cadre de pensée » étant « restreint aux situations d'urgence ». « Mais si nous ne rentrons pas dans cette réflexion, nous ferons alors le pari de subir. » Claude Gilbert répond aux questions d'AEF.