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Le Snesup-FSU réagit aux propositions formulées par la CPU afin de faire évoluer le recrutement, la formation et la carrière des enseignants-chercheurs (lire sur AEF), affirmant qu’il faut "s’interroger sur la nécessité 'd’imposer une formation à la pédagogie ou au management ou à la transmission de connaissances' à 'tous les doctorants' ou sur la pertinence de 'formations spécifiques' pour les nouveaux collègues sans les accompagner de décharges d’enseignement systématiques". Le syndicat déplore que "la CPU rêve de jouer un rôle d’employeur tout-puissant vis-à-vis de tous les personnels". De leur côté, le SNPREES-FO et SupAutonome-FO estiment, que "si ces propositions venaient à être suivies d’effet, ce serait la fin du statut de fonctionnaire d’État pour les enseignants-chercheurs et la mise en place d’un statut d’'employé des Comue'".
Supprimer la qualification qui fait office de 2e jury de thèse ou la maintenir comme garantie contre le recrutement local ; sanctionner les directeurs de thèses qui ne parviennent pas à qualifier leurs docteurs ; réfléchir à l'adéquation des personnes recrutées aux fonctions qu'ils auront à exercer ; supprimer les membres nommés et les listes syndicales au CNU : ce sont quelques-unes des idées exprimées lors d'un séminaire organisé par QSF, le 4 octobre 2013 sur l' « une des questions les plus difficiles à régler », selon son président Olivier Beaud : « Comment concilier autonomie des universités et qualité du recrutement des universitaires ? » Vincent Berger, Alain Abécassis et Pierre-Cyrille Hautcœur, notamment, ont été invités à participer à ce séminaire, qui se tient après « le vif émoi » suscité par l'adoption, au Sénat, d'un amendement à la loi ESR supprimant la qualification, finalement rejeté en CMP (AEF n°187097 et n°186783).
« En finir avec le CNU. » Tel est le sous-titre de l'ouvrage « Le dernier verrou » de François Garçon, maître de conférences à Paris-I, qui estime qu' « une bonne part du déclin aujourd'hui constaté de l'enseignement supérieur français peut être imputée au CNU (Conseil national des universités) ». Si l'analyse de l'auteur est développée dans des termes parfois radicaux, l'idée de supprimer cette instance notamment en charge de la qualification des thésards et de la moitié des promotions des enseignants-chercheurs est partagée par certains acteurs du milieu de l'enseignement supérieur et de la recherche français. On peut ainsi lire sur le « site officiel » de François Garçon les messages de soutien de Laurent Batsch, président de Paris-Dauphine, lequel « partage intégralement [le] diagnostic fort bien établi » de l'auteur, ou celui d'Alain Fuchs, président du CNRS, qui écrit à propos de l'ouvrage : « C'est peu dire que je partage votre point de vue. »