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Invité de la matinale de France Inter mercredi 17 décembre 2014, Claude Leicher, président de MG France, revient sur les raisons de l’hostilité de son syndicat aux conditions de la mise en place du tiers payant généralisé pour les consultations médicales promise par Marisol Touraine qui en a fait un marqueur de gauche de sa politique d’accès aux soins. "Plus de la moitié des généralistes ne sont pas contre le principe du tiers payant et MG France n’est pas contre le principe, ce que nous ne voulons pas c’est de l’obligation et des modalités actuelles qui nous obligent à vérifier le soir ligne par ligne [le remboursement du médecin par l’AMO et les complémentaires]. J’ai pratiqué le tiers payant pendant sept ans, je n’emmènerais pas la profession dans un tiers payant tel qu’il est organisé aujourd’hui et deuxièmement, je ne vois pas pourquoi on le rendrait obligatoire".
S’il "prend acte", vendredi 12 décembre 2014, du "changement de méthode affiché par le gouvernement" qui s’est traduit dans les faits par un report de l’examen du projet de loi de santé devant le Parlement (lire sur AEF) et l’annonce d’une reprise de la concertation, le conseil national de l’Ordre des médecins a encore une requête à faire. Il demande "qu’aucun préalable ne limite la réécriture en profondeur du projet de loi de santé". Et "insiste vivement" pour que "le calendrier proposé par la ministre soit rapidement publié, pour permettre la réécriture des points incontournables […]" de ce projet de loi.
"Nous restons vigilants sur la portée et l’issue de cette concertation qui doit avoir pour objet une réécriture profonde du texte. C’est la qualité de notre système de santé et d’organisation des soins qui est en jeu", souligne Patrick Bouet, président du Cnom.
Les députés ont adopté lundi 1er décembre 2014 en fin d’après-midi par un vote à main levée en séance publique le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2015. Les députés socialistes et radicaux de gauche ont voté pour ce texte tandis que l’UMP, l’UDI et le Front de gauche votaient contre. Les écologistes se sont quant à eux abstenus. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a remercié Catherine Lemorton, la présidente de la commission des affaires sociales, et chacun des rapporteurs pour la qualité de leurs travaux. Elle a rejeté les dispositions du Sénat sur le recul de l’âge de la retraite à 64 ans, l’instauration de trois jours de carence dans la fonction publique hospitalière ou encore "la remise en cause de la modulation des allocations familiales", les qualifiant de "reculs sociaux".
"Si le gouvernement a décidé de se priver des recettes que représentent les franchises au moment où les finances publiques sont dans le rouge, c’est moins par générosité que pour dissimuler la réalité de l’impossibilité technique et matérielle dans laquelle il se trouve de collecter les franchises", estime, jeudi 23 octobre 2014, la CSMF après l’annonce hier par Marisol Touraine de la décision du gouvernement de supprimer, dans le cadre d’un amendement au PLFSS 2015, les franchises pour les bénéficiaires de l’ACS.Pour Jean-Paul Ortiz, son président, "l’extension du tiers payant au 1er juillet 2015 pour le 1,2 million de bénéficiaires de l’aide à la complémentaire santé pose en réalité problème". Pour résoudre la difficulté de collecter les franchises pour cette catégorie d’assurés "impossible à résoudre" s’il y a tiers payant le gouvernement préférerait afficher un geste de générosité.
Ni loi financière pour faire des économies "même si certaines orientations vont permettre d'en faire", ni loi de meccano institutionnel qui ne ferait que réorganiser les structures, ni uniquement loi de santé publique mais un texte dont l'ambition est d'abord de répondre aux attentes des Français en matière d'accès aux soins et de repérage dans le système de santé. C'est ainsi que que le ministère de la Santé qualifie un texte qui sera présenté "sans doute en septembre" en Conseil des ministres de manière à être "bien identifié" au moment de l'examen du PLFSS 2015. Le projet de "loi de santé" organisé en quatre titres devrait être adopté par le Parlement en janvier ou février 2015. Les orientations du texte font l'objet d'une présentation jeudi 19 juin aux acteurs de la santé à l'issue d'une synthèses des débats régionaux sur la stratégie nationale de santé lancée dix mois plus tôt.
Faisant suite à la présentation de la stratégie nationale de santé, ce 23 septembre 2013, plusieurs organisations représentatives du secteur médical et mutualiste ont fait part de leurs réactions. Celles-ci, globalement positives du coté de la FNMF et de la fédération des Mutuelles de France, sont plus tranchées du côté des syndicats de médecins, dénonçant pour certains une tentative pour « mettre sous la coupe des ARS » les professionnels de santé. La FHF se montre quant à elle globalement satisfaite.