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Le maire UMP de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a présenté, mardi 16 décembre 2014, les "brigades d’intervention rapide" mises en place au sein de la police municipale de la ville. La création de cette brigade, composée à l’heure actuelle de treize agents, était "une nécessité", indique, dans une interview accordée à AEF, Olivier Arsac, adjoint (Debout la France) au maire chargé des questions de sécurité et de tranquillité. Les agents qui composent cette "task force" se déplaceront à moto afin d’intervenir "rapidement" lorsqu’un habitant aura appelé la police municipale. "Ils pourront par exemple intervenir pour des problèmes de voisinage, un bar qui met la musique trop forte, un attroupement de SDF qui nuit aux commerçants et à la tranquillité publique", explique Olivier Arsac. Il estime également que Toulouse manque de policiers nationaux et espère obtenir des renforts en 2015.
"Comme Jean-Luc Moudenc s'y était engagé pendant la campagne électorale et après autorisation préfectorale (lire sur AEF), les agents de police municipale sont désormais en droit de porter une arme de catégorie B et D pendant leurs missions effectuées aussi bien le jour et la nuit", indique la municipalité de Toulouse dans un communiqué, mercredi 26 novembre 2014. Le même jour, "les premiers agents ont été armés", fait savoir la ville. Les armes de catégorie B sont "soumises à autorisation". Il s'agit notamment des armes à feu. Les armes de la catégorie D sont celles "soumises à enregistrement" ou que l'on peut détenir librement (lire sur AEF), comme les bombes lacrymogène, par exemple.
Le maire UMP de Toulouse a écrit à la garde des Sceaux le 22 août dernier afin de lui demander "la création d’une Jirs à Toulouse", annonce la municipalité dans un communiqué, mardi 2 septembre 2014. "Comme vous le savez, les juridictions des ressorts des cours d’appel de Toulouse, Agen, Pau, Montpellier et Nîmes relèvent actuellement des Jirs de Bordeaux ou de Marseille", écrit ainsi Jean-Luc Moudenc à Christiane Taubira. "Cette organisation est préjudiciable à la fois pour le justiciable en raison de l’éloignement géographique, et pour une bonne administration de la justice : les Jirs de Bordeaux et Marseille sont encombrées au point que des délais supérieurs à cinq ans séparent parfois les faits de leur jugement", poursuit-il. "La création d’une Jirs à Toulouse permettrait de réduire les distances et par conséquent les frais d’escorte, et d’abréger les délais."
L’augmentation de la violence dans le quartier des Izards, à Toulouse, s’inscrit "à l’évidence dans le cadre d’une guerre de territoire liée au contrôle du marché de stupéfiants pour lequel deux groupes criminels s’affrontent", écrit le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un courrier au maire UMP de la ville daté du dimanche 24 août 2014. Il répond à Jean-Luc Moudenc, qui a exprimé son "inquiétude" au sujet de "l’évolution du quartier des Izards, en proie à une violence meurtrière croissante" (lire sur AEF). Bernard Cazeneuve constate "une restructuration et un resserrement du marché local [de stupéfiants], déstabilisé par l’action de la police judiciaire à la suite de différentes opérations de démantèlement". Le ministre de l’Intérieur précise par ailleurs qu’il ne partage par les "doutes" exprimés par le maire de Toulouse sur "la pertinence des ZSP".
"La situation dramatique à laquelle nous sommes parvenus pose le problème de l’efficacité de la ZSP, des méthodes employées, des interventions de la police nationale, des enquêtes, de la motivation réelle pour agir." C’est ce qu’écrit le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, au ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un courrier envoyé mardi 19 août 2014. Il exprime son "inquiétude" au sujet de "l’évolution du quartier des Izards, en proie à une violence meurtrière croissante". Pour le maire de Toulouse, un "bilan objectif de la ZSP et des décisions nouvelles s’imposent". Il souhaite "mettre en œuvre une politique municipale de sécurité volontariste", ce qui permettra "à la police nationale de libérer des effectifs afin de renforcer son intervention contre la délinquance dure, qui est de son ressort, et non être l’occasion d’un désengagement observé depuis quelque temps".
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 20 mars 2023 :