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Les 196 parties à la convention climat (1) ont finalement trouvé un accord, dimanche 14 décembre 2014 au matin (7 heures 30 à Paris), après deux semaines de négociations à Lima (Pérou) et une prolongation de plus de 36 heures (lire sur AEF). L'accord se compose de deux documents principaux : une décision portant sur les contributions nationales que doivent remettre les pays au cours de l'année 2015 et, en annexe, le "brouillon" de l'accord de Paris, sur un total de 37 pages. En voici les principales décisions.
Les négociations internationales sur le climat, enlisées depuis le début de la semaine à Lima, ont connu un sursaut, jeudi 11 décembre 2014 dans la soirée, avec la publication d’un texte resserré de sept pages sur les "contributions nationales" que doivent rendre les pays en 2015. Le texte, préparé par les présidents du groupe de travail principal et le ministre péruvien de l’Environnement, Manuel Pulgar-Vidal, doit être présenté en plénière informelle, vendredi 12 décembre à 13 heures (19 heures à Paris). Il contient encore à ce stade plusieurs options. Les ministres de la Norvège et de Singapour ont été désignés pour faciliter les discussions au cours de la matinée.
La 19e conférence des parties à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), qui se déroulait à Varsovie depuis le 11 novembre, s'est achevée samedi 23 novembre 2013 vers 19h, après une longue journée de tensions (AEF n°469525). Les 195 parties se sont entendues sur un ensemble de textes. L'enjeu, pour le principal texte de négociations dit de « la plateforme de Durban », était notamment de tracer une feuille de route d'ici la conférence de Paris de 2015. Les discussions ont aussi été âpres sur la question des financements et des pertes et préjudices pour les pays en développement. Un accord a également été trouvé pour préciser le mécanisme Redd+ sur la déforestation.
La dix-huitième conférence des parties à la convention climat, qui se déroulait à Doha (Qatar), depuis le 26 novembre, s'est achevée samedi 8 décembre 2012, dans la soirée, avec près de 24 heures de retard (AEF n°200364). Les représentants des 195 parties à la convention se sont accordés sur un ensemble de textes, qualifiés, par le président qatari de la conférence, Abdullah Al-Attiyah, de « Passerelle de Doha pour le climat » (« Doha climate Gateway for the future »).
Le « paquet de Durban », a été adopté vers cinq heures du matin, dimanche 11 décembre 2011, après une prolongation de plus de 30 heures des négociations, à Durban (Afrique du Sud), une première depuis la création de la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques) à Rio en 1992 (L'AEF n°226051). Il se compose de quatre textes, portant sur la forme juridique d'un futur accord, sur la poursuite du protocole de Kyoto, sur le Fonds vert pour le climat et d'un texte sous la convention.
Les 194 délégués à la Ccnucc (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques), réunis à Cancun (Mexique), depuis le 29 novembre, ont adopté, samedi 11 décembre 2010, « l'accord de Cancun », « un paquet équilibré de décisions », selon les termes de la secrétaire d'Etat espagnole aux Affaires étrangères, Patricia Espinosa, également présidente de la conférence (L'AEF n°253278). Les décisions de la convention créent un Comité d'adaptation au changement climatique, lancent le processus de création d'un Fonds vert recueillant les fonds pour la lutte contre les changements climatiques, créent un comité de transfert de technologies, reconnaissent la nécessité de soumettre des inventaires de gaz à effet de serre pour les pays en développement et reconnaissent la création d'un mécanisme Redd+ (lutte contre la déforestation, la dégradation des forêts, augmentation des stocks de carbone et gestion sylvicole durable).