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Qu’il s’agisse du mode de prise en charge des personnes âgées dépendantes ou du financement de cette prise en charge, l’opinion des Français interrogés en 2013 est très nettement liée au niveau de vie. C’est ce que montre le baromètre d’opinion de la Drees (1), publié le lundi 15 décembre 2014. Si l’un de leurs proches parents devenait dépendant, huit enquêtés sur dix souhaiteraient le maintenir à domicile. "Mais cette opinion très majoritaire masque des différences selon que l’enquêté appartient aux personnes les plus aisées (les 20 % les plus riches) ou aux personnes aux revenus les plus faibles (les 20 % les moins riches)", note Sébastien Grobon, auteur de l’enquête. Par ailleurs, huit Français sur dix déclarent être prêts à épargner davantage en prévision d’une situation de dépendance parmi les plus aisés, contre six sur dix parmi les moins aisés.
Selon une nouvelle étude prospective de la Drees (1), publiée le 27 février 2014, l'effort financier global de prise en charge de la dépendance, à l'horizon 2060, sera, selon le scénario central retenu, « 83 % plus élevé qu'en 2011 ». Il atteindrait alors les 35 milliards d'euros en 2060, contre 21,1 milliards en 2011. Exprimé autrement, c'est 1,17 point de PIB en plus qui serait nécessaire pour couvrir à cette date les besoins. Cette nouvelle analyse de la Drees reprend la plupart des conclusions exprimées dès 2011 dans le rapport du groupe d'experts de Jean-Michel Charpin (AEF n°237977), en repoussant les projections sur 2040 jusqu'à un nouvel horizon de 2060. Ressort notamment le fait que les différents scénarios d'évolution varient plus en fonction des facteurs démographiques (proportion de personnes dépendantes) que des facteurs macroéconomiques.
Le faible recours à l'assurance dépendance pour se couvrir contre la perte d'autonomie ne tient pas seulement à une mauvaise perception du risque par les intéressés mais aussi aux caractéristiques des produits proposés ou au contexte institutionnel. Seule une « profonde évolution » de ces deux éléments serait de nature à entraîner un développement massif du marché. C'est la conclusion qu'a présenté Roméo Fontaine, co-auteur d'une étude sur le sujet pour la Fondation Médéric Alzheimer publiée ce mois-ci (février 2014) dans le cadre d'un séminaire de la chaire TDTE, organisé hier jeudi 20 février 2014. La ministre en charge des personnes âgées, Michèle Delaunay, venue clôturer ce séminaire, a souligné que, dans le cadre de la réforme en cours sur l'Adapation de la société au vieillissement, des dispositions seront introduites dans les lois de finances pour réguler davantage ce marché.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.