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Les négociations internationales sur le climat, enlisées depuis le début de la semaine à Lima, ont connu un sursaut, jeudi 11 décembre 2014 dans la soirée, avec la publication d’un texte resserré de sept pages sur les "contributions nationales" que doivent rendre les pays en 2015. Le texte, préparé par les présidents du groupe de travail principal et le ministre péruvien de l’Environnement, Manuel Pulgar-Vidal, doit être présenté en plénière informelle, vendredi 12 décembre à 13 heures (19 heures à Paris). Il contient encore à ce stade plusieurs options. Les ministres de la Norvège et de Singapour ont été désignés pour faciliter les discussions au cours de la matinée.
Dans un discours dynamique, tranchant avec le rythme des négociations sur le climat engluées dans leur avant-dernier jour, le secrétaire d’État américain John Kerry, arrivé sur le site de la conférence des parties de Lima dans un ballet d’hélicoptères, a appelé les pays en développement à agir, jeudi 11 décembre 2014 dans l'après-midi. "Je sais que c’est difficile pour les pays en développement mais il faut dire qu’ils représentent plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, c’est donc important qu’ils agissent car ils seront l’économie de demain", a-t-il déclaré devant la presse, avant d’être longuement applaudi. Reconnaissant la "responsabilité des États-Unis" en matière de climat, il a rappelé "qu’aucun pays, pas même les États-Unis, ne p[ouvait] résoudre le problème seul".
Alors que les négociations internationales sur le climat, qui se déroulent depuis lundi 1er décembre à Lima, entament leur avant-dernier jour (officiel), jeudi 11 décembre 2014, un sentiment de flottement se répand sur les délégués. À ce stade, la présidence péruvienne s'est gardée de toute intervention, laissant les groupes de travail poursuivre leur examen du texte présenté comme le cœur de l’accord de Lima, celui sur les contributions nationales. Deux questions principales sont à résoudre : la différenciation entre pays et les financements avant 2020. "Je souhaite qu’un maximum de choses soient réglées à Lima car tout ce qui sera réglé ici ne sera plus à reprendre l’an prochain", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères français et futur président de la conférence Laurent Fabius, le 10 décembre, à l’issue d’une journée de rencontres bilatérales.
Les contributions des pays au Fonds vert pour le climat ont passé la barre symbolique des 10 milliards de dollars, mardi 9 décembre 2014, à Lima, avec l’annonce de la Belgique (51,7 millions d’euros) et celle inattendue de l’Australie (200 millions de dollars australiens), le gouvernement australien ayant laissé entendre, quelques semaines plus tôt, qu’il ne participerait pas à cette première capitalisation pour la période 2015-2018. Le fonds totalise à ce stade 10,14 milliards de dollars, venus de 24 pays, soit plus que les 10 milliards souhaités par la directrice du fonds, mais moins que les 15 milliards attendus par les pays en développement. Cette levée de fonds laisse toutefois irrésolue la question des financements globaux de la lutte contre le changement climatique et de la mobilisation de 100 milliards de dollars attendue en 2020.
La revalorisation anticipée des retraites, votée le 3 août par le Parlement dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, concerne la retraite de droit propre, la retraite de réversion, l’Aspa et l’ASI. Elle s’applique à compter des pensions du mois de juillet 2022, versées au mois d’août. Mais "le calendrier de l’examen parlementaire de cette loi n’a pas permis à l’Assurance retraite de déployer cette revalorisation" dans les délais prévus, annonce la Cnav le 8 août 2022. Elle "s’appliquera donc à partir du paiement de la retraite du mois d’août, versée le 9 septembre", avec effet rétroactif : le montant correspondant à la revalorisation de la retraite du mois de juillet sera versé avec ce paiement. La revalorisation, fixée à 4 %, est destinée à compenser l’inflation, et s’ajoutera à la hausse de 1,1 % survenue en janvier 2022.