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"Il existe une vraie différenciation des trois écoles de commerce parisiennes, parce qu’elles sont à Paris, et de l’Edhec, qui est devenue l’école de référence en finance. À part ça, je ne vois pas de spécificités aux écoles de management françaises. Dans ce contexte, je souhaite que l’ESC Rennes rejoigne les écoles qui ont une singularité forte." C’est l’ambition qu’affiche Olivier Aptel, directeur général de l’école bretonne, à l’occasion de l’obtention de l’accréditation Equis, le 12 décembre 2014 (lire sur AEF). L’ESC Rennes, dorénavant détentrice des trois labels internationaux, veut pousser son "modèle différenciant", reposant sur une faculté très internationale (84% de professeurs non Français) et un corps étudiant à 40 % étranger. En 2017, elle souhaite atteindre 5 000 étudiants, avec une moitié d’internationaux. Son "potentiel de croissance" se trouve sur le bachelor et les MSc.
La chambre régionale des comptes de Bretagne encourage l'ESC Rennes à mettre en place « une véritable comptabilité analytique », qui lui permettrait par exemple de calculer le coût de chaque année de formation par élève, pour chacun des différents cursus proposés. C'est l'une des conclusions du rapport d'observations définitives de la CRC sur la gestion des exercices 2006 et suivants de l'école rennaise. Le développement d'une démarche de comptabilité analytique permettrait également aux dirigeants de l'école de « disposer d'un instrument de pilotage leur permettant de mesurer l'adéquation entre leurs objectifs stratégiques et les moyens qu'ils souhaitent y affecter, sur la base d'indicateurs validés par le conseil d'administration », estime la chambre. Elle recommande également à l'ESC Rennes, créée en 1990 sous statut associatif, « d'élargir encore davantage la composition de ses instances dirigeantes en direction de ses partenaires publics, collectivités locales et établissements d'enseignement supérieur ».
« Les grandes écoles font de la 'haute-couture', du 'sur-mesure', en suivant individuellement leurs élèves. Mais au-delà de 5 000 étudiants, cela ne devient-il pas illusoire ? » s'interroge Olivier Aptel, directeur général de l'ESC Rennes, tout en reconnaissant qu' « en dessous d'une certaine taille, être visible devient difficile, aussi bien en communication qu'en recherche ». Il s'exprime le jeudi 10 mai 2012, à l'occasion d'une conférence de presse de présentation du nouveau plan stratégique de l'école (2012-2017), qu'il avait déjà détaillé dans l'AEF en décembre dernier (AEF n°225281). Invité à partager son analyse sur les fusions en cours entre plusieurs écoles de commerce françaises (1), il met en garde contre « le phénomène d'imitation » : « Les fusions ne doivent pas devenir la norme. Nous, à l'ESC Rennes, nous n'avons pas atteint nos limites et avons encore un potentiel de développement, car nous n'avons que vingt ans, pas 200 comme les écoles de Bordeaux, Reims ou Rouen ! Sont-elles arrivées à la limite de leur capacité à innover et à proposer une valeur ajoutée à leur environnement ? »