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"Poursuivre la mobilisation des employeurs pour le recrutement des jeunes en emplois d’avenir en 2015" et "amplifier les efforts de tous sur l’accompagnement des jeunes tout au long de leur parcours". Tels sont les deux objectifs détaillés pour fin 2014 et 2015 dans la "fiche d’appui" au développement des emplois d’avenir transmise par la DGEFP aux Direccte le 28 novembre 2014. La direction rappelle que "le dispositif des emplois d’avenir se poursuit en 2015", le PLF 2015 prévoyant 65 000 emplois d’avenir.
"Pour l’année 2014, le gouvernement a choisi d’augmenter son objectif à 95 000 emplois d’avenir au lieu des 50 000 prévus initialement", annonce François Rebsamen, le ministre du Travail, dans un communiqué, le 29 septembre 2014. Confirmant ainsi l’annonce faite à l’issue du Conseil des ministres, début juin. L’objectif fixé lors de la création du dispositif, fin 2012, était de 150 000 jeunes recrutés en emplois d’avenir fin 2014, un chiffre "atteint aujourd’hui", selon le ministre du Travail qui "appelle à la mobilisation de tous pour poursuivre le mouvement engagé".
45 000 emplois d’avenir supplémentaires devraient être financés par l’État en 2014 en plus des 50 000 prévus par la loi de finances initiale, afin d’accompagner le déploiement du dispositif, annonce le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres du mardi 3 juin 2014. À titre de comparaison, 92 000 contrats destinés aux jeunes peu qualifiés ont été prescrits l’an dernier. De plus, le gouvernement souhaite financer 20 000 contrats aidés supplémentaires de type CUI, qui s’adressent en priorité aux chômeurs de longue durée et aux seniors, cette année pour être proposés au total à 400 000 personnes. Le coût pour l’État de ces deux mesures est estimé à environ 140 M€ (CP) pour l’année 2014, qui devraient être financés par des redéploiements de crédits. Quelque 70 M€ seront consacrés aux emplois d'avenir supplémentaires, le coût de la mesure étant évalué à 500 M€ d'ici 2017.
"En 2013, hors contrats en alternance, les bénéficiaires de contrats aidés sont en trè̀s grande partie titulaires d’un CUI, plus souvent non marchand [223 000 personnes à la fin de l’anné́e 2013 en France métropolitaine] que marchand [32 000 emplois], et dans une moindre proportion bénéficiaires d’emplois d’avenir", observe l’Insee dans sa note de conjoncture, rendue publique le 3 avril 2014. Le dispositif des emplois d’avenir "est monté en puissance en 2013 pour atteindre 59 000 postes dans les secteurs non marchands et 12 000 dans les secteurs marchands à la fin de l’année (en France métropolitaine)". L’objectif gouvernemental était de 100 000 contrats 2013.