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Pour Shell France, la réforme de la formation professionnelle et, avec elle, le nouveau système de financement mettant fin à l'obligation légale (1) "tombe à pic", estime pour AEF le 8 décembre 2014 Agnès Nuss, responsable formation réseau Shell France, Belgique, Luxembourg. Alors que le groupe a fait depuis plusieurs années du "blended learning" une "norme pour toutes les formations", il "a fallu conserver une gestion locale de la formation pour ne pas tomber en dessous de l’obligation légale", ce que Shell France peine à respecter depuis 3 ans. "Les salariés du groupe Shell font pourtant des formations mais qu’il était difficile de déduire de l’obligation légale française." La politique formation de Shell est depuis 2009 définie au niveau mondial avec des déclinaisons par régions et par pays, mais toujours dans une approche "globalisée" et "orientée métiers".
Pour le secteur du commerce et de la distribution, recourir au e-learning pour des dispositifs de formation en alternance est "une évidence", estime Yves Georgelin, délégué général du Forco, lors d’une journée organisée par l’association Afinef le 8 octobre 2014 à Paris. L’Opca vient de signer un partenariat dans ce sens avec l’école de commerce en ligne Enaco afin de "co-développer l’innovation pédagogique par l’intégration de e-learning au contrat de professionnalisation". Les 46 800 entreprises adhérentes du Forco se verront ainsi proposer le catalogue de formation d’Enaco pour la mise en place de leurs contrats de professionnalisation. Pour Yves Georgelin, la réforme en cours de la formation devrait d’une manière générale permettre à l’e-learning de "s’intensifier, se densifier".
Avec l’évolution réglementaire liée à la parution, fin août, du décret sur les conditions d’organisation des FOAD, "c’est un marché qui va s’ouvrir car la demande en formation tout ou en partie à distance est bien là", estime pour AEF le 29 septembre 2014 Sylvie Perfetti, directrice du développement formation continue du Cned. La réforme devrait permettre des "prises en charge plus simples" par les organismes financeurs, ce qui "pourrait amener les individus à être moins dans l’autofinancement" de leur formation. Aujourd'hui, sur les quelque 81 000 personnes en formation continue que compte le centre, environ 13 000 bénéficient d’un financement.
La mise en œuvre des actions de formation entièrement ou partiellement à distance et la "détermination des justificatifs permettant d’établir l’assiduité d’un stagiaire" font l’objet d’un décret paru au Journal officiel du 22 août 2014. Le texte correspond au document initial de projet de décret qu’AEF s’était procuré en juin dernier (lire sur AEF). Il précise le cadre d’application de la loi relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale du 5 mars 2014, qui prévoit qu’une FOAD doit mentionner "la nature des travaux demandés au stagiaire et le temps estimé pour les réaliser", "les modalités de suivi et d’évaluation spécifiques", ainsi que "les moyens d’organisation, d’accompagnement ou d’assistance, pédagogique et technique, mis à disposition du stagiaire".