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Alors que la société américaine spécialisée dans les Moocs Coursera annonce des partenariats avec l’Essec et Science Po, Daphne Koller, sa présidente et co-fondatrice, et Kathleen Cui, responsable des partenariats, signalent à AEF le 10 décembre 2014 que le modèle reste élitiste : "deux ou trois" établissements en France sont encore susceptibles, pour l’instant, de rejoindre le réseau. Elles livrent quelques indications sur la manière dont les choix sont opérés, sur la volonté d’investir un marché francophone et sur les évolutions techniques possibles pour enrichir la pédagogie, mais ne souhaitent pas répondre sur le CA généré. L’Essec et Sciences-Po rejoignent ainsi l’École centrale de Paris, l’École normale supérieure, l’école Polytechnique de Paris et HEC. Fondée en avril 2012, Coursera annonce plus de 10 millions d’étudiants et des partenariats avec 116 établissements dans le monde.
Parmi les « 18 mesures de l'agenda numérique pour l'enseignement supérieur » présentées mercredi 2 octobre 2013 par la ministre Geneviève Fioraso (AEF n°461787), le phénomène des « Moocs » tient une place de choix. Alors que le Journal officiel du 21 septembre préfère à cet anglicisme les « Cloms » ou « cours en ligne ouverts et massifs » - terme avancé par la Commission générale de terminologie et de néologie -, les universités se voient proposer par leur tutelle une plateforme de publication de ces nouveaux formats pédagogiques. Quels sont les enjeux pour les établissements ? Comment appréhender ces nouvelles approches éducatives ? La France peut-elle faire valoir une spécificité d'approche par rapport au monde anglo-saxon ?