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La commission exécutive confédérale de la CGT a décidé, mardi 9 décembre 2014, de convoquer un comité confédéral national extraordinaire le 13 janvier 2015. Après une assemblée générale des organisations, cette même commission exécutive confédérale doit se réunir à nouveau le 16 décembre prochain, pour fixer l’ordre du jour du "parlement" de la confédération. Avec les multiples remises en cause actuelles de Thierry Lepaon à la fonction de secrétaire général, la question de sa révocation pourrait être posée. De son côté, l’administrateur-trésorier de la confédération, Éric Lafont a présenté sa démission.
« J'alerte sur le fait qu'une rupture est en train de s'installer dans la CGT, dans les organisations, ainsi qu'un mécontentement de plus en plus important et nous ne pouvons pas faire comme s'il n'existait pas », écrit la membre du bureau confédéral, Valérie Lesage, dans un courrier adressé mi-février à Thierry Lepaon. Elle pointe durement l' « illisibilité » de la position de la CGT notamment sur le « pacte de responsabilité » et les logiques intersyndicales avec FO d'un côté et avec la CFDT de l'autre. Devant cette nouvelle tension interne, le secrétaire général de la CGT répond que sa ligne de conduite reste le mandat que lui a confié le congrès confédéral de Toulouse, à savoir la mise en oeuvre du « syndicalisme rassemblé ».
« C'est une nouveauté à la CGT : les membres du bureau confédéral ont des responsabilités clairement identifiées », explique Thierry Lepaon, secrétaire général de la confédération, lundi 18 novembre 2013. Initialement prévue « dans les 15 jours » suivant le congrès de Toulouse en mars dernier, cette répartition des dossiers entre les dix membres du bureau confédéral aura finalement été validée, lors d'un CCN (Comité confédéral national) début novembre. Des compétences comme l'emploi ou les rémunérations ne sont pas rattachées à un seul membre du bureau, mais sont réparties entre plusieurs responsables. « Cela favorise le travail collectif », souligne Thierry Lepaon.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.