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"La raison principale de l’érosion de notre fonds de roulement, c’est le bâti immobilier : nous avons prélevé 4 à 5 millions d’euros par an pour assurer la maintenance essentielle", explique à AEF Mathias Bernard, président de l’UBP (université Blaise-Pascal) Clermont-II, le 9 décembre 2014. Il indique "placer beaucoup d’espoirs dans le prochain CPER". Selon les chiffres du PAP de la Mires annexé au PLF 2015, cette université ne disposait plus que de 4 jours de fonds de roulement fin 2013, avec un résultat comptable en déficit de 3,82 millions d’euros (lire sur AEF). Confrontée à une mobilisation étudiante et de personnels depuis la rentrée 2014, l’UBP a voté le 5 décembre un budget prévisionnel 2015 qui poursuit "le plan de redressement indispensable" entamé en 2014. "Même en faisant des économies assez drastiques, il y a quand même un problème de financement", déplore Mathias Bernard.
La mobilisation d’étudiants – plus de 800 selon les organisateurs – se poursuit à l’université Toulouse-II Jean-Jaurès, jeudi 20 novembre 2014. Des étudiants ont réussi à bloquer le campus du Mirail (Toulouse), même si une majorité de bâtiments a ensuite été ouverte par l’établissement. Son président, Jean-Minovez, refuse que son université soit un lieu de concentration des revendications sans rapport avec l’enseignement supérieur et la recherche. Par ailleurs, une centaine d’étudiants se sont réunis mercredi 19 novembre à l’université Paul-Valéry (Montpellier-III) et autant jeudi 20 novembre à l’université Blaise-Pascal (Clermont-II).
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.