En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
74 % des dirigeants d’entreprise ayant envoyé au moins un salarié à l’étranger au cours des douze derniers mois estiment que "l’insécurité à l’international représente une menace pour la France, ses entreprises et ses citoyens", révèle la première édition d’un "baromètre de la sécurité des collaborateurs à l’international", réalisé par l’institut Opinionway pour le CDSE et Axa assistance France. Si 71 % des dirigeants interrogés estiment que l’envoi de collaborateurs à l’étranger comporte "autant de risques qu’auparavant", 21 % d’entre eux jugent qu’il y a "plus de risques que par le passé", indique cette étude, réalisée auprès de 310 dirigeants et publiée le 4 décembre 2014, à l’occasion du colloque annuel du CDSE.
Comment les entreprises implantées à l'international réagissent-elles à la hausse de la menace terroriste ? "Nous sommes passés d'une dizaine de cas d'assistance et d'information par jour pour notre bureau de Paris, en charge du Maghreb, à une vingtaine en raison de l'actualité terroriste", révèle Côme Desgrées du Loû, responsable "sûreté" au sein des entreprises de conseil International SOS et Control Risks, à AEF Sécurité globale. "L’ampleur du phénomène dépasse le Moyen-Orient" selon Louis Caprioli, conseiller spécial du groupe Geos. Il y a "un accroissement des risques" bien que "le terrorisme [soit] un phénomène connu", ajoute-il. Enfin, Olivier Hassid, directeur du CDSE déplore que la réglementation pour la protection des salariés soit "souvent méconnue des entreprises" de taille moyenne.
La "fraude au président", un type d’escroquerie où l’identité d’une haute personnalité d’une organisation est usurpée en vue d’obtenir un virement bancaire, est l’une des fraudes émergentes qui menace actuellement les entreprises. C’est ce que remarquent plusieurs intervenants d’une conférence, "Silos et nouvelles menaces", organisée par le chapitre français de l’ACFE (Association of Certified Fraud Examiners), le CDSE, l’Insead et le groupe Tuillet, vendredi 28 mars 2014. "Au sein du cabinet Vigot, nous avons comptabilisé une hausse de 30 % des escroqueries de ce type de février 2013 à février 2014, pour des préjudices se comptant en millions d’euros", signale ainsi l’avocat Emmanuel Daoud.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.