Politique de cookies
Le groupe AEF info utilise des cookies pour vous offrir une expérience utilisateur de qualité, mesurer l’audience, optimiser les fonctionnalités et vous proposer des contenus personnalisés. Avant de continuer votre navigation sur ce site, vous pouvez également choisir de modifier vos réglages en matière de cookies.
Politique de protection des données personnelles
"La Garantie jeunes va être étendue à 51 nouveaux territoires à la fin du premier trimestre de 2015, ils s’ajouteront ainsi aux 10 territoires pilotes déjà en place et aux 10 autres qui entreront dans l’expérimentation au 1er janvier 2015", annonce François Rebsamen lors d’une conférence de presse, le 1er décembre 2014. "L’objectif étant d’atteindre les 50 000 jeunes accompagnés [dans le cadre de ce dispositif] à la fin de l’année 2015", rappelle le ministre du Travail. La Garantie jeune est expérimentée jusqu’à fin 2015, avant une généralisation en 2016. Le ministre a indiqué "soutenir la pérennisation de ce dispositif sur la période 2016-2020 si c’est une réussite".
Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.
En Lot-et-Garonne, un des dix premiers départements expérimentateurs, la garantie jeunes bouscule les habitudes des missions locales. Les équipes font l’apprentissage de l’accompagnement collectif et de parcours, soumis au respect de règles et d’engagements, avec des jeunes présents au quotidien, expliquent les acteurs locaux, réunis le 29 septembre 2014 à Marmande pour un bilan d’étape devant le préfet de région. "Totalement investis", les conseillers (deux par structure) dédiés au suivi des 207 jeunes concernés dans le département, risquent aussi d’être submergés par les difficultés sociales et personnelles rencontrées par ce public en très grande précarité. Pour l’efficacité du dispositif, il faut autant veiller à épauler ces référents qu’à soutenir les bénéficiaires, ont prévenu plusieurs responsables.
« Il y a des complexités administratives et trop de dispositifs en faveur des jeunes. Il faut que l'on regarde les différents dispositifs et qu'on les coordonne. […] L'expérimentation est intéressante pour repérer les problèmes de frontières [entre les dispositifs] », déclare Michel Sapin, lors d'un déplacement à Carcassonne (Aude), jeudi 13 février 2014, ayant pour thématique la garantie jeunes. La mission locale de Carcassonne a servi de site « prototype » au niveau national pour la mise en place de la garantie jeunes dès le 1er octobre 2013. Quatre cohortes de jeunes de 18 à 25 ans en très grande précarité ont déjà été suivies sur ce territoire, le 2e plus pauvre de France après la Seine-Saint-Denis. Le département de l'Aude fait également partie des dix sites retenus pour expérimenter le dispositif. Fin février 2014, 113 jeunes y avaient signé un contrat de garantie jeunes.
687 jeunes ont été identifiés par des commissions d'attribution de la Garantie jeunes et 355 jeunes sont entrés dans le dispositif au 31 décembre 2013, selon un document présenté lors du comité de pilotage national de la Garantie jeunes qui s'est tenu le 17 janvier 2014. La Garantie jeunes est expérimentée depuis le 1er octobre 2013 dans 10 territoires pilotes, avec comme objectif 10 000 jeunes suivis en 2014 (AEF n°461805). Les jeunes suivis sont principalement issus des missions locales et « majoritairement […] en situation de décohabitation et/ou issus de foyer à très faible ressources (RSA) ».
Un décret n° 2013-880 du 1er octobre 2013, qui prévoit l'expérimentation de la « Garantie jeunes » prévue dans le plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale adopté lors du Comité interministériel de lutte contre les exclusions du 21 janvier 2013, est publié au Journal officiel du 2 octobre 2013. En outre, un arrêté du 1er octobre 2013 fixe la liste des territoires concernés par l'expérimentation de la « garantie jeunes ». Quelque 10 000 bénéficiaires de 18 à 25 ans, en grande précarité au sein de dix territoires, devraient être concernés dans un premier temps, avant une généralisation à l'horizon 2016. Le montant maximal de l'allocation est de 434 euros mensuels.
Trois projets de l’université Bretagne-Sud sont retenus dans le cadre de l’appel à projets du plan de relance dédié à la rénovation énergétique des bâtiments publics de l’ESR. Il s’agit de la réhabilitation énergétique du bâtiment Yves Coppens, sur le campus Tohannic à Vannes, pour un montant de 3,75 M€, et de la migration de l’éclairage en led des bâtiments Sciences 2 et Kerjulaude, à Lorient, pour un montant de 110 000 €. Les travaux d’éclairage ont démarré et s’achèveront en mai, les autres travaux devraient être réalisés avant la fin de l’année. La réhabilitation du bâtiment Yves Coppens permettra de réduire de 45 % les consommations d’énergie actuelles, avec une économie annuelle de 675 MWh/an. Les émissions de gaz à effet de serre seront également réduites de 25 %, représentant une économie annuelle de 60 tonnes de CO2.
Gérer le budget familial et constituer une épargne : les élèves de 4e et de 3e vont bénéficier dès cette année, si le collège dans lequel ils sont scolarisés le souhaite, d’une formation assurée gratuitement par la Jeune chambre économique du Grand Besançon. Cette formation, composée de plusieurs modules dispensés lors de séances de 3 heures, s’appuie sur un livret pédagogique qui permet aux élèves de s’exercer. Les collégiens obtiendront un "brevet de sécurité financière" à l’issue d’une évaluation en fin de formation réalisée sous forme de QCM. Un des enjeux de l’opération : la lutte contre le surendettement.