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Aucune organisation syndicale n’a souhaité apposer sa signature sur le relevé de conclusion issu des discussions relatives au pacte de responsabilité dans la branche des travaux publics, indique la FNTP (Fédération nationale des travaux publics), dans un communiqué, vendredi 28 novembre 2014. Officiellement ouvert à signature jusqu’au 7 novembre dernier, le texte dressait un état des lieux alarmant de la situation économique et estimait que le pacte de responsabilité, CICE compris, permettrait seulement d’éviter la destruction de 13 000 emplois dans le secteur (lire sur AEF).
Les branches professionnelles entament sans grand enthousiasme leurs travaux dans le cadre du pacte de responsabilité. Le 5 mars 2014, dans leur relevé de conclusion, les partenaires sociaux au niveau interprofessionnel ont renvoyé aux branches le soin d’ouvrir des discussions, en vue de définir des objectifs quantitatifs et qualitatifs en termes d’emploi en contrepartie de la baisse des charges sur le travail et des contraintes qui pèsent sur l’activité des entreprises. Pour la plupart des branches, l’essentiel du travail a pour l’instant consisté à fixer une méthode, un calendrier et des thèmes de discussion. Aucun engagement chiffré n’a encore été proposé. Une condition pourtant exigée par l’exécutif dans le cadre du pacte de responsabilité. Le gouvernement a d’ailleurs précisé que les discussions seront suivies "de près", en amont de la conférence sociale de juillet (lire sur AEF).
Bruno Cavagné, président de la FNTP (Fédération nationale des travaux publics) depuis septembre 2013, est formel : pour lui, la situation du secteur "est plus que préoccupante. Elle est catastrophique". "Je ne vois pas aujourd’hui ce qui pourrait enrayer la dégradation de l’activité", qui se traduit par un recul de 21 % du chiffre d’affaires des entreprises de travaux publics depuis 2007. "On se rapproche du point bas de 1997-1998", prévient Bruno Cavagné, qui met en garde sur les conséquences en termes d’emploi, à l’occasion d’une conférence de presse, mardi 13 mai 2014. La FNTP prévoit 12 000 suppressions d’emplois sur la seule année 2014, et jusqu’à 60 000 d’ici 2017.