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À l’issue d’une assemblée générale qui a duré plus de cinq heures le 25 novembre 2014, 371 personnes se sont exprimées en faveur d’un blocage de l’université Toulouse-II Jean-Jaurès (ex Mirail) pour la journée du 27 novembre 2014, jour de la prochaine manifestation. Seules six voix d’écart séparent les "pro-blocage" des "anti-blocage". Selon différents observateurs joints par AEF, plus d’un millier d’étudiants ont assisté à toute ou partie de l’AG. Un peu plus tôt dans la journée, quatre bâtiments bloqués dans la nuit n’ont pas pu être ouverts par les personnels de sécurité mandatés par la présidence de l’établissement. Une AG des personnels (entre 100 et 150 présents) s’est prononcée, quant à elle, sur le principe d’une grève à compter du 11 décembre. Les revendications portent sur l’austérité budgétaire mais aussi sur les violences policières.
La mobilisation d’étudiants – plus de 800 selon les organisateurs – se poursuit à l’université Toulouse-II Jean-Jaurès, jeudi 20 novembre 2014. Des étudiants ont réussi à bloquer le campus du Mirail (Toulouse), même si une majorité de bâtiments a ensuite été ouverte par l’établissement. Son président, Jean-Minovez, refuse que son université soit un lieu de concentration des revendications sans rapport avec l’enseignement supérieur et la recherche. Par ailleurs, une centaine d’étudiants se sont réunis mercredi 19 novembre à l’université Paul-Valéry (Montpellier-III) et autant jeudi 20 novembre à l’université Blaise-Pascal (Clermont-II).
"Plus de 800 étudiants" de l’université Toulouse-II Jean-Jaurès (ex-Mirail) ont voté pour la participation à plusieurs manifestations ainsi que pour le blocage de l’établissement le 20 novembre 2014, indique à AEF Romain Panza, président de l’Unef Toulouse-Midi-Pyrénées, jeudi 13 novembre 2014. Les étudiants dénoncent l’austérité budgétaire qui touche les universités et les répressions policières intervenues pendant les manifestations au barrage de Sivens (Tarn). À Rennes-II, une nouvelle AG a réuni 300 personnes aujourd’hui, selon l’Unef. À Paris, William Martinet, président de l’Unef, indique à AEF qu’il y avait surtout des lycéens parmi les quelque 1 000 manifestants de ce matin.