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En 2013, la délégation aux victimes du ministère de l'Intérieur "a enregistré 146 homicides volontaires ou violences volontaires ayant entraîné la mort commis par le conjoint ou l'ex-conjoint de la victime", indique l’ONDRP dans une étude sur les violences au sein du couple en 2013 issue du rapport annuel 2014, publiée lundi 24 novembre 2014. Ce nombre est en "baisse de 28 faits par rapport à l’année précédente". Parmi les 146 victimes, "on dénombre 121 femmes et 25 hommes", précise l’observatoire.
"Paris s’associe à l’Institut national d’études démographiques pour le lancement d’une vaste enquête statistique sur les violences envers les femmes", indique la municipalité dans un communiqué, jeudi 20 novembre 2014. "La dernière enquête nationale sur les violences commises envers les femmes date de 2001", explique la ville de Paris. "Treize ans plus tard, il est indispensable d’étudier l’évolution de ce terrible phénomène, afin d’adapter les politiques publiques au plus près des besoins", ajoute-t-elle, précisant qu’elle subventionne l’Ined à hauteur de 50 000 euros. L’Ined indique sur son site internet avoir également "reçu le soutien financier du ministère des Droits des femmes, de la Caisse nationale des allocations familiales et de l’Agence pour la cohésion sociale et l’égalité via le FIPD".
Christiane Taubira, ministre de la Justice, Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes "ont mené à terme la procédure d’attribution du marché public permettant de déployer sur l’ensemble du territoire le téléphone d’alerte pour les femmes en grand danger, victimes de violences au sein du couple ou de viols". C’est ce qu’indiquent les trois ministères, vendredi 22 août 2014. "Grâce à la mobilisation accrue des moyens des ministères, du fonds interministériel de prévention de la délinquance et le partenariat qui sera recherché avec les collectivités, le gouvernement entend engager dès ce mois de septembre les services de l’État pour mettre en œuvre le déploiement sur le territoire. Plus de 500 seront déployés au service de la protection des femmes victimes de violences."
La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique entrera en vigueur le 1er août 2014 et le 1er novembre 2014 pour la France, explique le Conseil de l’Europe, lundi 28 juillet 2014. Ce texte, dit Convention d’Istanbul (lire sur AEF), "oblige les États qui l’ont ratifié à prendre des mesures spécifiques pour lutter contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes, qu’il s’agisse de harcèlement (notamment sexuel), de violence domestique, de mariage forcé ou de mutilations génitales féminines". À cette occasion, l’organisation publie un état des lieux sur la protection des femmes en Europe. "Un long chemin a été parcouru mais il reste encore beaucoup à faire pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence fondée sur le genre dans les États membres du Conseil de l’Europe."
Le projet de loi autorisant la ratification de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique, dite convention d’Istanbul, est définitivement adopté, lundi 5 mai 2014. Les sénateurs ont approuvé le texte, auparavant voté par l’Assemblée nationale. "La convention d’Istanbul d’avril 2011 (lire sur AEF) est un instrument contraignant précieux", explique Thierry Braillard, secrétaire d’État auprès de la ministre des Droits des Femmes, lors de la séance publique. "Elle est fondée sur la stratégie globale des trois 'p' : prévenir, protéger et poursuivre. […] Le seuil de dix ratifications a été franchi, la convention entrera en vigueur en août prochain", ajoute-t-il.
"En 2013, 121 femmes et 25 hommes sont décédés, victimes de leur compagnon ou ex-compagnon", indique un communiqué conjoint des ministères de l'Intérieur et des Droits des femmes, mardi 6 mai 2014. "Ce chiffre est en baisse par rapport à 2012", indique le communiqué, précisant qu'il y a eu "28 décès en moins". "Il représente 19,6 % des homicides de toute nature répertoriés au cours de l’année écoulée, ajoutent ces ministères. 13 enfants ont également été victimes, en 2013, de violences mortelles exercées par leur père ou leur mère."