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Le groupe LVMH entre au conseil d’administration de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, annoncent les deux acteurs jeudi 20 novembre 2014. LVMH financera la fondation par une dotation triannuelle dont le montant n’est pas communiqué - le budget annuel de la FRB était de 3,4 millions d’euros en 2013 - et acquiert le statut de "membre fondateur". C’est la première fois depuis sa création en 2008 que la FRB accueille une entreprise privée à son conseil d’administration, aux côtés de huit organismes publics de recherche. La candidature de LVMH, proposée par le PDG de l’Inra François Houllier, a été acceptée "à l’unanimité" des membres du conseil, indique à AEF la FRB. Le groupe s’est impliqué depuis plus de six ans dans le comité d’orientation stratégique de la fondation, dont Sylvie Bénard, directrice de l’environnement de LVMH, a été durant quatre ans la vice-présidente.
LVMH a fêté les 20 ans de sa direction environnement en octobre dernier. Dans une interview accordée à AEF Développement durable mi-décembre 2013, Sylvie Bénard, directrice environnement du groupe, revient sur le chemin parcouru par la maison mère de marques telles que Dior, Guerlain, Sephora, mais aussi Belvedere. Elle s'exprime sur la question de la traçabilité de la chaîne de fournisseurs et détaille le programme « life », qui inscrit neuf questions clés de la politique environnementale du groupe, alors que le directeur général Toni Belloni a officiellement annoncé à l'ensemble des représentants des marques qu'il leur demandait d'intégrer le programme « life » à partir de juin 2014 dans leurs plans à moyens terme.
La Fondation Nicolas Hulot « ne se donne pas les moyens de diffuser les bonnes pratiques environnementales » auprès de ses entreprises mécènes, estime la Cour des comptes dans un rapport sur l'emploi des fonds collectés par l'ONG, qu'elle publie mardi 2 octobre 2012. Les 4,7 millions d'euros annuels de budget en moyenne (2005-2010) ont été correctement employés par la fondation, jugent les magistrats de la rue Cambon. Toutefois, alors que « les ressources du mécénat d'entreprise représentent aujourd'hui plus des trois quarts des produits courants de la fondation », « si elle insiste dans sa communication publique sur la diffusion de bonnes pratiques que ces partenariats permettent, elle n'en donne guère d'exemple probant dans ses rapports d'activité. »
« Certaines entreprises ont peur d'être associées » publiquement à Claude Allègre, explique vendredi 17 février 2012 à AEF Véronique Anger, conseillère en communication et membre du conseil d'orientation de la fondation Écologie d'avenir, présidé par l'ancien ministre de l'Éducation nationale. Elle explique ainsi que, malgré le fait qu'elle ait « encouragé la transparence quant aux statuts de la fondation et aux donateurs », toutes les entreprises mécènes n'officialisent pas leur soutien. Sur son site Internet, la fondation affiche cinq partenaires : le groupe d'énergie et de transport Alstom, la coopérative agricole Cristal Union, le semencier Limagrain, le spécialiste des services pétroliers Schlumberger et l'électricien EDF. Ces entreprises « sont celles qui ont choisi d'apparaître ». Les fondateurs s'engagent pour trois ans à financer la fondation, affirme à AEF le 18 janvier Christian Amatore, membre de l'Académie des sciences et président de l'association Écologie d'avenir : « c'est le même ticket pour tous », de l'ordre d'une « centaine de milliers d'euros ».