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"Il est incompréhensible que les députés aient adopté une série d’amendements de dernière minute proposés par le gouvernement qui aboutissent à réduire de 70 millions d’euros […] le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche." Telle est la teneur d’une motion adoptée à l’unanimité des présidents de la CPU, jeudi 20 novembre 2014. En effet, lors du vote du PLF 2015, le 18 novembre, les députés ont adopté un amendement gouvernemental réduisant de 136 millions d’euros les crédits en faveur de la Mires, dont 70 M€ sur le programme 150 "formations supérieures et recherche universitaire" (lire sur AEF). La CPU "demande au Premier ministre et au Parlement de revenir sur cet amendement qui condamne les universités et les écoles françaises à une dégradation sans précédent de leur situation financière".
Le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale sur le PLF 2015, enregistré le 9 octobre 2014, détaille les mesures pour 2015 prises dans le cadre du "plan d’économies de 50 milliards d’euros"
"La CPU alerte solennellement le gouvernement sur le risque réel de décrochage du système français d’enseignement supérieur et de recherche par rapport à ses homologues européens et internationaux, et les dangers que cela représente pour l’avenir de notre pays dans un contexte de concurrence exacerbée et de crise économique dont on sait bien que la sortie passe par un investissement dans la connaissance", indique-t-elle dans une motion sur le PLF 2015 votée le 18 septembre 2014. Elle chiffre à 200 millions d'euros l'écart entre les prévisions de dépenses obligatoires des établissements et les perspectives de recettes nouvelles venant de l’État.