En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Tandis que la ministre de l'Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, annoncera vendredi 21 novembre 2014 de nouvelles mesures pour lutter contre le décrochage, AEF revient sur l’initiative mise en place au Québec depuis 2009, "l’école, j’y tiens". Selon les chiffres du MELS (ministère de l’éducation, des loisirs et du sport), le taux de décrochage moyen a baissé de deux points entre 2008-2009 et 2011-2012, de 18,4 % à 16,2 % (cliquez sur le graphique pour l’agrandir). Yves Goepfert, membre d’un groupe d’experts franco-québecois ayant écrit un rapport en 2012 sur le sujet, souligne qu’en France, "quelle que soit la force de mobilisation du ministère, un saut qualitatif ne sera effectué que lorsque l’on aura fait du décrochage un sujet de préoccupation pour tous". Eric Charbonnier, analyste à l’OCDE, insiste sur l’investissement du Québec dans la formation continue des enseignants.
Un groupe d'experts franco-québécois (1) liste quatre préconisations et 30 recommandations permettant de lutter contre le décrochage scolaire, dans un rapport remis ce mercredi 20 novembre 2013 à George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative. Il s'agit, afin de mobiliser « l'ensemble des acteurs du territoire pour la persévérance scolaire et la réussite éducative », de mieux sensibiliser et informer la société, mieux outiller les acteurs, d'assurer la continuité des actions de prévention de l'abandon scolaire et de favoriser la mise en réseau et la concertation. Il est notamment proposé d'amener les élus locaux à réfléchir à leur rôle dans l'action en faveur de la persévérance scolaire et de la réussite éducative. Il est également souligné qu'en France, « les données sur la situation du décrochage scolaire dans les territoires sont peu accessibles aux acteurs concernés ».